Consigne: 1. Répondre aux questions en bleu, gros et gras sur une page papier ou numérique (noté sur 10). Les questions en petit précédées d'un astérix sont facultatives ; elles ne sont là

EN HISTOIRE H1 La Première Guerre mondiale, vers une guerre totale 1914-1918 • Dans un paragraphe d’une vingtaine de lignes, vous montrerez que la Première Guerre mondiale est marquée par la violence de masse. • À partir de l’exemple de la bataille de Verdun expliquez, dans un développement construit et rédigé, l’affirmation suivante La Première Guerre mondiale est caractérisée par la violence de masse ». • Racontez, dans un développement construit, la bataille de Verdun. • Expliquez, dans un développement construit, que le génocide des Arméniens est un exemple des violences de masse exercées durant la Première Guerre mondiale. • En rédigeant un développement construit, vous décrirez les violences de masse pendant la Première Guerre mondiale en vous appuyant sur les exemples de la guerre des tranchées et du génocide des Arméniens. H2 Les régimes totalitaires dans les années 1930 • En rédigeant un développement construit, présentez et décrivez un régime totalitaire dans les années 1930. • Dans une réponse développée, caractérisez le régime totalitaire soviétique des années 30. • En rédigeant un développement construit d'une vingtaine de lignes, vous expliquerez pourquoi on peut dire que l'URSS de Staline est un régime totalitaire. • En rédigeant un développement construit, vous expliquerez pourquoi le régime nazi est un régime totalitaire. • En rédigeant un développement construit, vous expliquerez comment les lois de Nuremberg révèlent l’antisémitisme du régime en Allemagne entre 1933 et 1939. EN GEOGRAPHIE G1 Un territoire sous influence urbaine Dans un développement construit, expliquez le processus d’étalement urbain causes et conséquences des mobilités.
Unrégime totalitaire est un régime politique qui obtient l'obéissance de sa population en utilisant la propagande, la terreur et l'encadrement de la population. Plusieurs régimes de ce type se
En 1929, Staline est parvenu à éliminer tous ses opposants politiques personnels ou à les faire fuir Trotski. Staline prend la succession officielle de Lénine et engage son pays dans le grand tournant. La réalisation de ce projet mobilise la société soviétique dans son entier de sorte que l'exaltation de la production passe par l'instauration rapide d'un régime de terreur. 1. L'instauration d'une dictature entre révolution et terreur Lénine a contribué à la nomination de Staline au poste-clef de Secrétaire général du parti en 1922, afin de mieux le contrôler. A la mort du premier en 1924, Staline se pose en héritier politique légitime. a. Staline et le pouvoir oLa conquête du pouvoir. Staline, le petit père des peuple, devient le chef absolu du nouveau régime, un chef charismatique et omnipotent. Il s'appuie sur un parti de masse unique, qui assure la diffusion des valeurs sociales et idéologiques. A la différence de Mussolini et d'Hitler, la conquête du pouvoir par Staline ne se pose pas en terme de légalité électorale, mais plutôt en terme de conquête à l'intérieur du Parti communiste. oUne terreur politique et limitée La première expression de la terreur stalinienne est politique et limitée aux personnes qui s'opposent au Secrétaire général. Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique les indésirables », les hypocrites » et les carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate. Staline veut légitimer et conforter son statut, au détriment même de ses alliés et camarades de la veille. Ces mesures débouchent sur un important renouvellement des militants. oUn renouvellement des militants Staline gratifie, privilégie et promeut des hommes, afin qu'ils lui soient redevables et ainsi qu'ils le servent. Une relation fusionnelle s'instaure alors entre un parti et ses apparatchiks dévoués corps et âmes à son chef par les largesses accordées au sein même du corps de l'Etat. Staline s' assure donc, par des avantages, l'emprise de son pouvoir sur la bureaucratie interne au parti. Progressivement le régime de la terreur s'institutionnalise, et vise l'ensemble de la société. b. Les instruments de la terreur Staline s'appuie sur la soumission o D'une police d'Etat d'abord GPU puis NKVD en 1934. La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la société. Totalement dévouée à Staline, qui seul la contrôle , la police d'Etat cumule pouvoirs policiers et judiciaires et reçoit de nombreux privilèges. o De commissaires politiques. o De tribunaux d'exception. 2. La terreur comme mode de gouvernement Progressivement Staline ambitionne de réformer tous les pans de la société civile soviétique en utilisant la terreur. a. La collectivisation En novembre 1929, Staline décide la collectivisation des terres et de l'agriculture afin de briser le pouvoir des koulaks, petits propriétaires terriens. A ce moment précis, la Révolution russe enregistre un nouveau tournant qui oppose désormais les ouvriers aux paysans, dénoncés comme ennemis du régime. En février 1930, des ouvriers soutenus par des commissaires politiques du parti obligent 13 millions de paysans à intégrer les kolkhozes ferme où la terre et les moyens de production sont mis en commun. Ainsi les biens et les terres sont confisqués, tandis que leur administration est confiée à chaque assemblée générale de kolkhoze, en fait à des apparatchiks. Le système agricole s'effondre les paysans font de la résistance passive et ne travaillent plus. Ils fuient vers les villes pour échapper aux conditions de travail dans les kolkhozes. Staline autorise, presque contraint, une décollectivisation contenue, et moins de 20% des terres sont encore collectivisées au mois de juin 1930. Staline profite de ce répit pour encadrer la future campagne de collectivisation par des membres du parti formés aux questions paysannes. Elle reprend en janvier 1931 et concerne 75 % des terres. En 1939, 98 % des terres appartiennent à l'Etat. b. Les victimes de la terreur oLa population rurale Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes. Pour d'autres, la collectivisation a eu des conséquences plus dramatiques environ 6 millions de paysans sont morts, victimes d'exactions, d'exécutions sommaires, de règlements de compte, des premières déportations, et de la famine qui s'empare de l'URSS dès 1932. 6 millions de morts selon les estimations les plus basses. oLes membres du parti Si l'on n'ose le critiquer officiellement, des voix s'élèvent depuis la tribune du parti. L'assassinat de Kirov, dirigeant du PC de Léningrad, en 1934, sert de prétexte à Staline pour procéder à l'épuration du parti, dans une grande série de procès, dont les procès de Moscou. Les procès de Moscou 1936-38, visent à éliminer la plupart des anciens cadres du parti dont tous les fidèles de Lénine et les hauts fonctionnaires du parti. Ainsi Zinoviev, Boukharine, Trotski et Boukharine sont éliminés tantôt jugés pour complot, trahison ou sabotage. Cette épuration est rendue possible par une modification du code pénal, qui instaure le principe de responsabilité collective. oL'armée Dans l'armée, la même folie de l'épuration sévit - élimination des huit amiraux et de quatorze des seize généraux; - élimination de trois maréchaux sur cinq, dont Toukhatchevski ; - élimination de la moitié des officiers. Ainsi le commandement de l'armée est exsangue. c. Bilan de la terreur Nombreuses sont les estimations quant aux victimes de l'épuration et de la terreur stalinienne. Soljenitsyne, dans l'archipel du goulag, évalue à 10 millions le nombre de victimes. Les recherches les plus récentes estiment en fait qu'il y aurait eu 15 millions de prisonniers en tout en camp de travail entre 1930 et 1953 ; pour un taux moyen de décès annuels de 10 %, c'est à dire quasiment 12 millions de morts dans les goulags pour l'ensemble de la période. Les exécutions quant à elles ont été de 800 000 environ pendant la grande terreur 1937-1939. Et il faut encore ajouter à ces chiffres, les victimes de la famine de 1932-1933, 6 millions de morts selon l'estimation la plus basse. Ainsi le règne de Staline a engendré selon les estimations les plus vraisemblables un total général de décès pour raisons politiques approchant les 20 millions de morts. L'essentiel La terreur stalinienne, motivée à l'origine par une crainte excessive des rivalités dans les sphères du pouvoir s'est rapidement élargie à l'ensemble de la société, traquant chaque opposant ou traître présumé. A la différence de la terreur nazie guidée par une doctrine raciste, la terreur stalinienne s'est appliquée dans le seul but d'étendre le pouvoir personnel de Staline. La terreur de masse a permis à Staline d'asseoir les fondements d'un régime totalitaire en causant la mort d'environ 20 millions de personnes jusqu'en 1941. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours ! LeSamizdat français se trouve aujourd’hui sur Facebook, AgoraVox, les blogs de Médiapart. Comme dans tout régime totalitaire, le pouvoir en France, veut museler toute opposition. Pour Quand Staline n’était alors qu’un simple agitateur révolutionnaire, il publia un article sur le marxisme et les questions nationales. Parvenu au pouvoir, appliquant le programme défini dans ce texte, il masqua sa tyrannie sous divers prétextes prétendant que l’URSS protégerait les droits des peuples et réveillerait leurs cultures… Ainsi il créa en 1934 l’Institut d’ethnographie, afin d’étudier les traditions et modes de vie des nombreux peuples rassemblés sous la bannière soviétique. Les ethnographes eurent au passage un rôle politique plus direct, en finalisant les frontières des Républiques soviétisées d’Asie centrale, comme le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Ensuite, les architectes actifs dans les capitales de ces pays furent encouragés à construire des bâtiments capables de montrer que l’URSS équipait avec soin ces territoires, tout en reprenant avec habileté quelques éléments des cultures locales. L’objectif était clairement idéologique convaincre les populations que l’administration à Moscou respectait leur identité. Par exemple, au Tadjikistan – pays très largement montagneux, disposant de capacités agricoles jusqu’ici bien modestes – la capitale, Douchanbé, bénéficia durant les décennies 1930-1950 de budgets assez conséquents, qui permirent de construire une ville digne de ce nom. Tandis que les logements et les écoles se limitèrent à des architectures simples, plusieurs équipements indispensables à la vie sociale furent conçus en synthétisant des compositions classiques avec des détails issus de la culture tadjike traditionnelle. Commencé en 1939 et achevé en pleine Seconde guerre mondiale, l’Opéra de Douchanbé est typique de ce singulier assemblage créatif. Dessiné par Dmitri Bilibin, Golli, Longer – des architectes russes – cet Opéra témoigne avec éloquence de la politique stalinienne de développement de la culture musicale. Curieusement, Staline négligea le fait que l’opéra avait été un genre musical très bourgeois, considérant que le temps était venu pour le prolétariat d’apprécier à son tour les grands airs de Verdi et les ballets de Tchaïkovski… Sans oublier les opéras de compositeurs soviétiques, vantant bien sûr la Révolution ! Tandis que les traités d’architecture de l’antiquité et de la Renaissance considéraient l’ordre ionique comme asiatique », les architectes staliniens se souvinrent de cette curieuse définition ethno-architecturale, dessinant des colonnes avec des chapiteaux ioniques exacerbant leur caractère supposément asiatique. Plus qu’une concession esthétique aux élites locales, ce fut un principe formel qui guida la conception de tout l’édifice. Les amples panneaux de plâtres décorant le monumental escalier d’honneur s’inspirent ainsi des monuments samanides de Boukhara. De même, tous les plafonds peints de l’Opéra rappellent les ornements des tapis orientaux… Le résultat mêle avec habileté splendeur classique et délicatesse tadjike. Malgré le charme du bâtiment, le petit musée y présentant un choix d’archives révèle des coulisses beaucoup moins sympathiques. Sur les albums photos, les visages des danseurs ou musiciens condamnés par les organes de répression ont été effacés… Bâtie dans les années 1950, la Maison de Thé Rohat est l’œuvre de deux architectes russes, Konstantin Terletski et Danil Guendlin, qui coopérèrent avec leur collègue tadjik Mirzorahmat Alimov. Ce trio a donc recherché une plus grande fidélité aux coutumes locales. Avec une colonnade ouverte, sa galerie permet une utile ventilation naturelle, rafraîchissant les clients. Tandis que les murs s’ornent de panneaux de plâtre aux motifs abstraits dans la tradition islamique, les graciles colonnes portent un charmant plafond peint aux vives couleurs, continuant le style tadjik ancien. Avec son espace ouvert et son décor abstrait, cette maison de thé actualise avec finesse la pratique orientale de la dégustation de cette boisson chaude. Plus imaginatif encore, le Pavillon d’entrée du Jardin Botanique assemble des souvenirs de l’architecture perse de l’empire achéménide avec des détails égyptisants, ainsi que des mosaïques de genre samanide, comme à Boukhara… Surprenant collage culturel, peut-être un peu incohérent, mais délicieux visuellement ! Pour le moment, je n’ai pas encore identifié les auteurs de cet édifice. J’espère que des amis tadjiks pourront m’aider à retrouver leurs noms, pour enfin célébrer la mémoire de ceux qui ont créé ce petit bijou artistique. Cependant, il ne faut pas s’y tromper ces bâtiments sont la façade aimable, qui cache derrière leur élégance les fautes d’un régime totalitaire. Bien que fondée sur un idéal humaniste, l’URSS a dégénéré en une monstruosité criminelle. Aussi, la contemplation de ces monuments reste ambiguë. D’un côté, par son cynisme glaçant, Staline a provoqué d’innombrables morts. Mais ces monuments témoignent aussi de la complexe créativité culturelle de son régime, si désireux de créer une puissante culture globale. Derrière son cruel appétit de pouvoir, cet universalisme revendiqué a néanmoins permis parfois d’étonnants particularismes. Lerégime stalinien se présente comme une démocratie, mais il s’agit en fait d’un régime totalitaire : le PCUS a tous les pouvoirs, c’est un parti unique et les opposants sont éliminés.

LES RÉGIMES TOTALITAIRES. FASCISME, NAZISME, STALINISME Dans l'entre-deux guerres, de nouveaux régimes s'installent en Italie, en Allemagne et en URSS. En Italie, Benito Mussolini prend le pouvoir en 1922 octobre 22 marche sur Rome . Staline, après la mort de Lénine en janvier 1924, élimine tous ses adversaires potentiels et devient en 1928, le maître incontesté de l'URSS. Dans une Allemagne ravagée par la grande dépression, la forte poussée électorale du parti nazi permet à son chef, Adolf Hitler, d'être nommé chancelier le 30 janvier 1933 par le vieux président Hidenburg. Ces 3 hommes imposent à leur pays un État totalitaire. Cet État entend non seulement exiger une totale obéissance de la population mais aussi diriger la vie privée et la conscience de chaque individu afin de modeler un homme nouveau, une société nouvelle. → Quelles sont les principales caractéristiques de ce nouveau type de dictature ? I Les idéologies totalitaires. Ces 3 régimes ont en commun d'avoir voulu justifier leur action politique par une idéologie, c'est-à-dire un système absolu d'explication du monde. 1 Le Fascisme l'idéologie de l'État et de la Nation. Le fascisme est obsédé par le mythe de la nation unitaire, par la nostalgie de la grandeur passée de l'Italie volonté de faire renaître un empire romain. Son ambition est de confier à un État tout puissant le contrôle de toutes les activités du pays et des individus. C'est une doctrine nationaliste, impérialiste et qui fait l'apologie de la guerre. 2 Le Nazisme l'idéologie de la race. L'idéologie nazie est fondamentalement raciste pour les nazis, le peuple allemand s'identifie à une race prétendue supérieur, la race aryenne, qu'il faut "défendre" contre des éléments considérés comme impurs et inférieurs juifs, tziganes, slaves. Un État tout puissant doit laver l'Allemagne de l'humiliation du "Diktat" de Versailles et préparer son expansion en Europe c'est la conquête de "l'espace vital" dont le Reich dit avoir besoin. 3 Le Stalinisme l'idéologie de la classe. Dans l'idéologie marxiste-léniniste codifiée par Staline, le parti communiste doit durcir la dictature du prolétariat pour détruire définitivement les vestiges du monde bourgeois. Selon Staline, la "construction du socialisme dans un seul pays" passe nécessairement par un développement forcené de l'industrie, moyen d'affirmer la puissance soviétique face au monde capitaliste qui "assiège" l'URSS. Dans ce cadre de pensée, l'activité des PC européens est réorientée vers le soutien inconditionnel à la "patrie du socialisme". Les meilleurs professeurs d'Histoire disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !C'est partiII L'État Totalitaire. 1 Un État partisan et centralisé. L'État passe sous la coupe d'un parti unique ; c'est le Parti qui commande à l'État le Parti national fasciste en Italie, le NSDAP en Allemagne Parti national-socialiste des travailleurs allemands, le Parti communiste en URSS. L'État totalitaire est aussi un État centralisé et unitaire ; par exemple, en URSS, derrière le fédéralisme et l'autonomie de façade des républiques, la centralisation se fait au profit du seul État russe. Votre professeur d'histoire vous expliquera tout cela. 2 Un chef charismatique. La clé de voûte de l'État totalitaire est le chef le Duce en Italie, le Führer en Allemagne, le Vojd ou le "génial Staline" en URSS. Un culte du chef s'est développé dans les 3 dictatures. Les 3 dictateurs sont présentés comme infaillibles. 3 Un État qui contrôle l'économie. En Italie, l'État crée pendant la crise économique des années 1930 l'Institut pour la Reconstruction Industrielle qui sauve du naufrage de nombreuse entreprises. Il lance aussi une politique d'autarcie et de bonification de terres agricoles. En Allemagne, l'État intervient pour résorber le chômage dû a la crise économique politique de grand travaux et à partir de 1936, les nazis orientent résolument l'économie vers la réalisation d'un vaste programme militaire de réarmement. L'autarcie devient aussi un objectif prioritaire. En URSS, la suppression de la propriété privée des moyens de productions et l'étatisation complète de l'économie doivent permettre le passage au socialisme. La collectivisation forcée des campagnes, une planification autoritaire et centralisée, une industrialisation massive doivent faire de l'URSS une grande puissance. Les 3 pays nient les conflits sociaux la grève est partout interdite. Les États fasciste et nazi interdisent aussi les syndicats et si le régime soviétique les maintient, ils sont dans une dépendance totale à l'égard du Parti. III La société totalitaire. 1 Une société encadrée. Le parti occupe tout l'espace de la vie publique, il prend en charge les loisirs des travailleurs manifestations culturelles, voyages, associations sportives ... L'encadrement de la jeunesse est une des priorités absolues des régimes totalitaires "Ballilas" en Italie, "Hitler jugend" en Allemagne, "Komsomols" en URSS. Plus malléables, enfants et adolescents seront les "hommes nouveaux" programmés par l'idéologie. Les principes à leur inculquer sont les mêmes sens de la communauté nationale ou raciale en Allemagne, esprit de sacrifice, mépris du faible, obéissance absolue au chef. 2 Une société soumise a la propagande. Les 3 régimes développent une propagande de masse et perfectionnent l'art de la désinformation et de la manipulation. La propagande utilise tous les médias de communication presse, affiche, radio, cinéma, Elle simplifie toujours la doctrine en quelques slogans percutants répétés inlassablement, elle glorifie le chef. Les régimes organisent aussi de grands rassemblements de foules, de parades, de cérémonies. D'autre part, la vie intellectuelle et artistique doit être intégrée au projet de l'idéologie, la création est donc sévèrement contrôlée. 3 Une société terrorisée. Les dictateurs font régner une terreur de masse pour impressionner et éliminer les ennemis désignés de la communauté nationale ou de la classe. Ils créent ainsi un appareil policier hypertrophié l'OVRA en Italie, la Gestapo et la SS en Allemagne, le NKVD en URSS. En Allemagne, les nazis exécutent ou déportent les opposants dans des camps de concentration, mènent aussi la persécution contre les juifs. Ceux ci sont exclus de la société par les lois de Nuremberg en 1935 puis violemment persécutés à partir de 1938 nuit de cristal en novembre 1938 avant d'être exterminés à partir de 1941 "solution final". En URSS, la 1ere vague de terreur de masse d'abat sur le monde paysan de 1929 à 1934. Désignés comme "koulaks" paysans riches les paysans qui résistent a la collectivisations forcée des terres sont massacrés ou déportés par millions au Goulag. Ces millions de prisonniers forment une main d'œuvre gratuite pour les grandes réalisations du régime soviétique. La répression frappe aussi la Parti. Plusieurs vagues de procès retentissants les procès de Moscou se succèdent de 1936 à 1938. On y voit les compagnons de Lénine, des hauts fonctionnaires du Parti et des chefs de l'armée s'accuser de crimes imaginaires. Ces purges décapitent l'armée rouge. 4 Résister à l'État totalitaire. En URSS la résistance provient surtout du monde rural qui réagit à la collectivisation brutale et à la "dékoulakisation" par l'abbatage d'une parti du bétail, par des soulèvements dans un certain nombre de régions. En Italie, l'Église dénonce la volonté du fascisme de s'approprier la jeunesse ; la résistance s'organisent surtout à l'étranger où les opposants trouvent refuge. Malgré le réel culte du Duce, les mesures antisémites prise à partir de 1938 et la peur de la guerre détachent du régime une part importante de la population. En Allemagne comme en URSS, la terreur ne permet guère aux oppositions de se manifester. On peut relever quelques petits groupes clandestins, des membres et dignitaires des Églises catholique et protestante ainsi que quelques complots dans le haut commandement de l'armée suivis d'épurations violentes pendant la 2eme GM, mais dans l'ensemble, la politique nazie a joui d'un large consensus dans la population. Enfin, il faut souligner un fort courant d'émigration parmi les artistes, écrivains et savants par exemple vers les États Unis. Conclusion Les régimes totalitaires sont donc l'antithèse de la démocratie libérale et se caractérisent par le culte du chef, l'État contrôlé par un parti unique, le contrôle de la totalité de la société par la terreur. Par leur volonté d'embrigadement total de l'individu, de la naissance à la mort, ces régimes sont incompatibles avec la liberté. Les historiens sont toutefois en désaccord sur les comparaisons entre les régimes de type fasciste et de type communiste, beaucoup insistent sur la singularité du racisme nazi .

Al'aide des documents et de vos connaissances, rédigez un paragraphe argumenté d'une vingtaine de lignes dans lequel vous montrerez que les méthodes du régime stalinien sont totalitaires. "De 1928 à 1953 Staline dirige l'URSS et met en place un régime totalitaire, c'est-à-dire une dictature dans laquelle l'Etat contrôle la politique, l'économie et la société .
hirondelle52 Bonne année!En 2022, le régime autoritaire stalinien n'est pas éradiqué, même s'il est moins violent, mais ses principes restent en place, avec un développement de la propriété privée , les nationalisations , l'explosion de l'Union Soviétique , les techniques d'influence mondiale ont changé, et se veulent plus sournoises, mais la censure, le contrôle des individus est toujours aussi intense ,et il est renforcé par les nouvelles technologies, dans l'indifférence des pays européens. 0 votes Thanks 0
Découvrezvos propres épingles sur Pinterest et enregistrez-les. 14 déc. 2021 - Cette épingle a été découverte par Masina Grenard. Découvrez vos propres épingles sur Pinterest et enregistrez-les. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner
L’architecture totalitaire fait référence au type d’architecture créé par les états totalitaires. Il est généralement conçu pour être imposant et de grande taille pour représenter un sentiment de puissance, de majesté et de virilité. L’architecture totalitaire se réfère à l’architecture des régimes totalitaires du XXe siècle, le régime fasciste italien 1922-1945, le régime nazi allemand 1933-1945 et le régime soviétique, principalement pendant sa période stalinienne 1929-1953. . Ce concept est basé sur la reconnaissance de l’importance accordée à l’architecture dans ces régimes et insiste sur le fait que ces régimes, malgré leurs différences, ont abouti à des conceptions architecturales comparables. Ce type d’architecture est né en Italie dans les années 1920 avec la montée du fascisme. Il se répand rapidement dans les pays totalitaires de L’Europe  comme l’Allemagne nazie et l’Union soviétique de Staline jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’opposition entre architectes modernes et traditionalistes nous a fait croire que l’architecture des régimes totalitaires s’identifie au retour à la tradition néoclassique, contre le mouvement moderne incarné par les Congrès Internationaux d’Architecture Moderne. CIAM. En fait, l’architecture néoclassique n’a pas été l’apanage des seuls régimes totalitaires, qui eux-mêmes ont développé des styles architecturaux plus divers. Caractéristiques Les lignes générales de l’esthétique totalitaire sont, entre autres, proportions monumentales et grandiloquentes, standardisation des techniques de représentation, style hyperréaliste, simulation de mouvement, lignes droites et homogènes pointant généralement vers le ciel, prépondérance d’une couleur à l’autre généralement rouge , la désindividualisation des personnages et des récits au détriment des caractères collectifs masse, de la chorégraphie et des coraux, de la vénération de l’effort physique, du travail manuel, de l’athlétisme et du corps. Une esthétique totalitaire a en commun avec la culture des régimes totalitaires la renaissance des civilisations anciennes qui représentaient ses racines, telles que l’Empire romain, l’Empire byzantin et l’ancienne Grèce , et toutes les manifestations avant – gardistes dans l art ont été poursuivies. À cet égard, il convient de noter que Hitler a créé une liste d’œuvres considérées comme dégénérées», tandis que Staline a remplacé par programme les avant-gardes russes, comme le cubo-futurisme par le soi-disant réalisme socialiste». Les régimes totalitaires utilisaient l’art et d’autres expressions esthétiques vêtements, design d’objets, production graphique, symboles nationaux dans le cadre d’une logique de domination totale de la vie humaine. Dans le cas du nazisme et du stalinisme, des politiques d’État réelles ont été établies pour l’esthétique. La politique s’est appropriée la rhétorique de l’art c’était l’art dans sa phase romantique tardive», selon Susan Sontag. Sans surprise, beaucoup de l’allemand, italien, et Union soviétique Les rassemblements des années 1930-1940 suivent les mêmes principes que l’œuvre d’art totale» conceptualisée par le regretté compositeur romantique allemand Richard Wagner le drame, la musique et la chorégraphie se fondent dans l’émotion et l’idéologie. Les masses ont été converties en même temps en spectateurs et extras. Dans son essai Fascinating Fascism » 1972, Sontag résume les lignes directrices générales de l’esthétique totalitaire Le goût pour la révérence monumentale et massive pour le héros est commun à l’art fasciste et communiste … La présentation du mouvement dans des modèles grandioses et rigides est un autre élément commun, car une telle chorégraphie reflète l’unité de l’Etat. , les chorégraphies des expositions de corps, sont des activités valorisées dans tous les pays totalitaires. Les masses sont faites pour prendre forme. Monumentalité néoclassique Le concept d’architecture totalitaire est basé sur la similitude observée entre certaines réalisations des régimes fasciste, nazi et soviétique, tant quantitativement grande période de construction publique, taille des monuments que qualitatives récupération des éléments néoclassiques intégrés aux éléments de l’architecture moderne . En effet, les régimes totalitaires ont donné une grande importance à l’architecture comme expression visible à la fois de la révolution» en mouvement et des valeurs des régimes primauté de communauté ou de collectivité sur l’individu, ordre, fusion autour d’un projet unique, etc. . Lénine parle de 1918, à une époque où il n’était pas question de totalitarisme, de propagande monumentale». L’assimilation du néoclassicisme des années 1930 aux régimes totalitaires est critiquée par ceux qui préfèrent évoquer un style des années 1930». Ces derniers soulignent que les constructions contemporaines dans les pays non soumis aux régimes totalitaires ont les mêmes caractéristiques. Comme le rappelle le professeur d’architecture Jean-Louis Cohen Les régimes autoritaires sont loin d’être les seuls promoteurs de monuments classiques, comme le développement de la colline de Chaillot à Paris, du triangle fédéral de Washington et des grands bâtiments publics britanniques. les expositions internationales sont aussi le prétexte à des démonstrations d’hystérie architecturale où les conservateurs sont toujours gagnants. Par exemple, les bâtiments des bâtiments administratifs de Washington la Cour Suprême, la National Gallery of Art, les Archives Nationales, le Jefferson Memorial et le New Deal aux Etats-Unis marqué par un classicisme épuré dont Paul Philippe Cret être le théoricien à partir de 1932, les bâtiments de l’Exposition universelle de 1937 à Paris en France Palais de Chaillot, Palais de Tokyo, etc. ainsi que de nombreux bâtiments à Bruxelles Stade du Centenaire, Grand Palais des Expositions du Centenaire , quartier général de la Compagnie Belge des Charpentes, siège de la General Insurance de Trieste, gare de Bruxelles-Central, etc., où le style monumental se poursuivra après la Seconde Guerre mondiale siège de la Banque Nationale de Belgique, Galerie Ravenstein, Bruxelles Nord Gare, Palais des Congrès, Bibliothèque royale Albert Ier, Palais de la Dynastie. L’architecte nazi Albert Speer admet lui-même dans ses mémoires On a prétendu plus tard que ce style néoclassique était la marque de l’architecture étatique des régimes totalitaires, totalement inexacte, mais plutôt la marque d’une époque, reconnaissable dans Washington , Londres ou Paris , Aussi bien que dedans Rome , Moscou ou dans notre Berlin projets. Ce style des années 1930 est en effet la conséquence de l’affirmation des États dans le domaine architectural, suite à leur intervention croissante dans l’économie provoquée par la Première Guerre mondiale et les crises économiques et la montée du concept de planification économique, territoriale, etc. .. C’est donc l’expression de l’Etat interventionniste, qu’il s’agisse d’un Etat-providence démocratique ou d’un Etat totalitaire. Ambiguités En particulier, l’architecture des régimes totalitaires est destinée à exprimer la volonté de ces régimes d’imposer la supériorité du collectif sur l’individu. Cela s’exprime par une architecture monumentale et la renaissance des valeurs architecturales gréco-romaines classiques. Cependant, la réalité est plus complexe et l’architecture des régimes totalitaires n’est pas réduite aux vols des colonnades du stade sur les films de propagande. Premièrement, le modernisme et les traditions architecturales s’interpénétraient dans les années 1930. Le professeur d’architecture Bertrand Lemoine explique à propos de l’Exposition universelle de 1937 Il serait trop schématique de simplement opposer classicisme et modernisme car en 1937, comme dans les années 1930, la tendance à l’intégration est assez forte entre les deux. Deuxièmement, les régimes totalitaires ont mis en œuvre plusieurs styles architecturaux, successivement dans le temps ou en parallèle, non sans débats, sans conflits internes ou ambiguïtés. L’esthétique dans différents régimes Comme indiqué plus haut, les principales manifestations de ce que l’on peut appeler une esthétique totalitaire se trouvent dans les deux grands régimes totalitaires du XXe siècle, le fascisme nazi de Hitler et le communisme soviétique de Staline. La façon dont une telle esthétique est utilisée dans les deux, cependant, a des différences, maintenant c’est b tis et maintenant tout à fait flagrant. L’esthétique nazie a cherché à rejeter absolument toute référence aux innovations artistiques frappées par les premières avant-gardes du début du XXe siècle, qu’elles considéraient comme la dérive mentale, la débauche ou même l’art communiste». D’autre part, l’esthétique adoptée par le régime stalinien est venue incorporer certaines des recherches constructivistes, tout en les appliquant de manière antagoniste à leurs origines. Réalisme socialiste Le réalisme socialiste était l’ensemble officiel des directives formelles, stylistiques et poétiques du Union soviétique entre les années 1930 et la mort de Staline et le processus subséquent de déstalinisation. Le réalisme socialiste était, plus qu’un style, une politique officielle visant à adapter la production culturelle soviétique et d’autres artistes militants communistes dans le monde à la réalité marxiste-léniniste en fait, stalinienne. L’architecte principal du réalisme socialiste était Andrei Zhdanov. Contre le réalisme socialiste surgirent plusieurs critiques et détracteurs actifs, comme Pablo Picasso, Piet Mondriaan et Clement Greenberg. Dans le contexte historique de la Révolution russe, le réalisme socialiste a été consacré comme politique esthétique officielle de l’État en opposition aux diverses tendances esthétiques dénommées génétiquement avant-gardistes russes, par la répudiation de Staline à l’aspect prétendument libérateur de l’esthétique précédente. Les membres de l’avant-garde russe, les artistes en général liés au constructivisme, à l’abstractionnisme et au suprématisme, ont joué un rôle important dans la première phase de la révolution, proposant la création de grands ateliers d’art public. Etat dans la recherche de la libération, individuelle et collective, des valeurs pré-révolutionnaires. Avec la politique totalitaire stalinienne, ce type de positionnement artistique était durement combattu, avec des noms associés à l’art abstrait en particulier. Kasimir Malievith est considéré comme le cas exemplaire interdit de poursuivre sa recherche suprématiste considéré comme révolutionnaire par plusieurs critiques et savants de l’art occidental, il commence à peindre uniquement des œuvres figuratives et réalistes au moment de la promulgation du réalisme soviétique. Même ce poète qui était considéré comme la voix dominante de la révolution littéraire, Vladimir Mayakovsky, fut critiqué par les idéologues de l’esthétique gouvernementale, une telle pression étant considérée comme l’une des causes de son suicide par Trotsky, tandis que d’autres envisagent la possibilité d’un pouvoir politique assassiner créé par le régime stalinien lui-même . Pendant pratiquement toute la période d’existence du Union soviétique , l’avant-garde russe originale a été oubliée et peu étudiée, donnant la priorité au réalisme socialiste. Seulement avec la chute du communisme stalinien L’Europe de l’Est Un tel mouvement a-t-il commencé à susciter de nouveaux intérêts? Esthétique nazi L’esthétique, pour le national-socialisme, était un point central de sa politique de réorganisation du monde. Pour l’idéologie de Hitler, la société occidentale subissait un processus de décadence, attribué à une contamination sociale qui avait comme deux facteurs principaux les Juifs ethniques et les communistes idéologiquement. Une fois les deux éradiquées, la nation allemande serait purifiée et libre de remplir son rôle de suprématie dans l’Humanité, selon la promesse nazie. Ainsi, la réforme du monde serait un processus de purification», de désinfection» et d embellissement», même si cela signifiait l’extermination physique des individus y compris les soi-disant Aryens» avec difformités physiques et maladies mentales. . Les nazis ont également décidé de bannir l’art moderniste produit par les avant-gardes artistiques, en particulier dans la peinture et la sculpture, en exposant leurs œuvres pour l’exécution publique dans les soi-disant Expositions d’art dégénéré ». L’esthétique nazie a été appliquée par le personnel du parti NSDAP sous la direction personnelle d’Adolf Hitler, qui était un designer graphique et produit par la formation et la profession, et un artiste plasticien frustré dans sa jeunesse. Le principal collaborateur de Hitler dans ce domaine était le conférencier et propagandiste Josef Goebbels. Pour les nazis, l’art devrait avoir un effet, comme la monumentalité et la grandiloquence. Il devrait aussi glorifier la pureté de la race aryenne. Ainsi, les juifs dans le champ ethnique et les communistes dans le champ idéologique – les êtres, selon eux, contaminés – devraient être combattus. Le concept de l’art dégénéré a cet objectif. Modernisme et totalitarisme Après la Première Guerre mondiale et la fin de la Belle Époque, le pessimisme a pris le dessus sur l’intelligentsia et a fait que de nombreux artistes cherchent à oublier le passé et à construire de nouvelles valeurs à partir de zéro. L’art ne pouvait pas manquer d’accompagner ce changement, et a commencé à chercher une nouvelle esthétique pour rompre avec ce qui s’était produit dans tous les siècles précédents. Un idéal commun à plusieurs artistes avant-gardistes de l’époque était la démocratisation de l’art, c’est-à-dire la production d’un genre artistique atteignant toutes les classes sociales, également, à travers des formes et des thèmes universels communs à tous les hommes. Il y avait plusieurs artistes qui ont poursuivi cette scène ». Les styles modernistes, dans leurs nuances, font presque tous partie de cette quête de l’art universel. Cependant, nous avons pu distinguer clairement deux groupes d’artistes qui cherchaient cette universalité, en fonction de leurs comportements par rapport au phénomène totalitaire qui se tenait le pour», qui était d’accord avec la réforme esthétique proposée par les nouveaux régimes, qui ne aligner dans l’hypothèse des uns avec les avant-gardes, à l’exception du futurisme de Marinetti, seulement dans son éloge à la force; et la contra », qui proposait aussi une réforme esthétique, mais justement à travers la distanciation du passadisme, l’utilisation, aussi, de l’abstraction et de la rupture définitive avec les styles antérieurs. Dans l’ensemble, cependant, les artistes apolitiques étaient pratiquement inexistants à l’époque. La participation de beaucoup d’entre eux à la guerre civile espagnole, tant dans les Brigades de l’Internationale Socialiste que dans les forces phalangistes, en témoignait. Dans le deuxième groupe, nous avons le travail exceptionnel de Piet Mondriaan, le peintre hollandais qui a proposé un véritable plan de réforme sociale par l’esthétique. Pour lui, l’esthétique idéale et était ce non-figuratif, composé uniquement d’éléments géométriques abstraits, donc universels. En faisant des représentations de la réalité, l’artiste présenterait ses propres impressions de la vérité, influençant ainsi l’observateur – ce que Mondrian condamne fermement. Il justifie cette condamnation en affirmant que la figuration en particulier le réalisme suppose le pré-apprentissage de certains concepts pour leur compréhension, à la fois formelle et symbolique, alors que l’abstraction ne le fait pas. Pour Mondrian, si le but est l’universalisation, il ne peut y avoir de représentation figurative ou significative dans une œuvre d’art les seuls éléments visuels qui soient également perceptibles par tous les hommes sont les formes géométriques régulières. Dans l’après-guerre de 1918, plusieurs tendances avant-gardistes qui ont émergé à la fin du siècle XIX ont été affirmant et consolidant. Le modernisme n’était pas la seule avant-garde de l’époque, ni celle qui a causé les plus grandes conséquences au vingtième siècle. Cependant, c’était l’avant-garde gagnante et, de cette façon, c’est l’histoire qui a été écrite, celle du gagnant. Manifestations esthétiques totalitaires Arts graphiques Les arts graphiques, en particulier le posterismo, ont été largement utilisés dans la propagande des régimes totalitaires, ainsi que dans la création d’un esthétiquement imprégné par l’idéologie officielle. Il est intéressant de noter, cependant, que l’un des principaux axes de développement du design graphique au XXe siècle fut l’école allemande du Bauhaus et ses disciples en particulier l’Ulm School of Form, mouvements antagonistes du totalitarisme et de la politique. lié, d’une manière très générale, au projet social-démocrate mondial. Le Bauhaus a même été fermé par le gouvernement nazi. De même, dans Russie , les principaux noms du cartelisme étaient liés à l’avant-garde russe, tous socialistes, avec une orientation anti-totalitaire, ayant été les principaux propagandistes de la révolution et devant abandonner plus tard leurs postulats esthétiques novateurs. Dans les deux régimes nazi et communiste, les instituts de propagande officiels ont profité, d’une manière ou d’une autre, des recherches sur la communication de masse promues par leurs rivaux. Cinéma Après la peinture et la sculpture, les arts les plus produits L’Europe  , le cinéma était la forme d’expression artistique qui souffrait le plus de l’esthétique totalitaire. Et, en même temps, celui qui s’est le plus répandu parmi la population, tant pour l’appréciation esthétique que pour le caractère de la communication de masse. Au cinéma, certains des principaux représentants de ces courants esthétiques étaient le cinéaste documentariste allemand Leni Riefenstahl et le réalisateur et éditeur soviétique Sergei Eisenstein. Les films chinois produits après la révolution de 1949, comme le récent Tour Rouge, sont également mus par l’esthétique totalitaire du régime chinois. Dans son chef-d’œuvre, Le triomphe de la volonté, Leni Riefenstahl utilise de larges plans d’images de masse concentrées alternant avec des gros plans qui isolent une passion singulière» comme le remarque Susan Sontag dans son essai Fascinating Fascism» de 1986. L’intention est de transmettre le concept d’Ordnung, colonnes qui défilent en lignes rigides, jeunes avec un regard obstiné. Leni Riefenstahl avait une idée exacte des ressources techniques dont il avait besoin pour saisir l’effet de la masse uniforme et ordonnée. La caméra devrait monter, l’objectif devrait capturer toute la scène, et s’il n’y avait pas de grue, on serait inventé. La construction du film pro-filmique l’objet qui est photographié / filmé dans l’œuvre de Leni fait partie du jeu idéologique totalitaire une seule vérité, un regard univoque sur l’objet. À la recherche de la véritable apparence, les documentaires font appel à une ressource discursive particulière l effet réel». Après tout, c’est juste un enregistrement de faits, comme le directeur insiste. Architecture et sculpture Les principaux représentants de l’esthétique nazie dans la construction et dans les arts de la forme en béton étaient Albert Speer en architecture et Arno Becker en sculpture. L’architecture des grands palais nazi-fascistes a finalement incorporé des éléments stylistiques classiques, mais sa caractéristique principale était la recherche constante d’une hauteur et d’une monumentalité si grandes qu’elles sont devenues oppressives. Les bâtiments publics devraient, par leur grandeur par rapport à l’individu, afficher l’état dans sa plénitude et sa supériorité. En général, une telle production peut être considérée comme éclectique», car elle fait référence à des styles actuellement en vogue, tels que l’art déco et certains revivalismes, bien que non publiés. L’esthétique totalitaire en musique L’esthétique totalitaire et militariste est inhérente à certains groupes musicaux, par exemple Laibach, Joy Division, Death en juin, Haus Arafna, en partie Pink Floyd période de The Wall, Rammstein, Marilyn Manson, Pet Shop Boys, les rockeurs soviétiques Alice, Nautilus Pompilius etc. Dans les paroles de ces groupes et d’autres, on peut rencontrer la dure critique du totalitarisme, y compris le totalitarisme de la culture de masse occidentale. Parfois, cette critique est donnée sous une forme ironique, et il peut sembler qu’elle soutient même un système totalitaire. Les références directes ou indirectes au totalitarisme sont caractéristiques de nombreux groupes industriels, en particulier des représentants du style industriel martial. Le totalitarisme esthétique aujourd’hui Certains des pays qui, bien sûr, produisent une culture de masse suivant les paramètres de l’esthétique totalitaire sont Corée du Nord , la République populaire de Chine et Turkménistan . Les monuments franquistes en Espagne a commencé à être retiré par la loi de mémoire historique, 2007, qui stipule que les symboles du franquisme devraient être bannis des lieux publics. De plus, l’esthétique totalitaire est relancée dans les produits de la culture pop chaque fois que l’on veut reléguer à la culture des pays qui ont vécu ces régimes dans leurs analogies avec les régimes démocratiques occidentaux. Par exemple, le célèbre clip du groupe Pet Shop Boys pour leur ré-enregistrement de la chanson Go West, représentant l’Armée Rouge sous un graphisme informatique, ou la vidéo d’ouverture de l’album HIStory de Michael Jackson qui utilisait l’armée bulgare pour révéler une statue gigantesque du chanteur. Certaines productions cinématographiques qui cherchent à représenter des environnements dystopiques tels que Brésil et 1984 utilisent également les références esthétiques totalitaires dans leur composition scénographique et leur caractérisation. Les critiques de l’esthétique totalitaire associent souvent leurs œuvres et leurs valeurs stylistiques au concept de kitsch, associant la massification de la culture aux régimes totalitaires dans leurs analogies avec des régimes prétendument démocratiques. Noam Chomsky considère l’existence comme une forme de totalitarisme, basé principalement sur la publicité. Chomsky dit que la propagande signifie pour la démocratie la même chose que le club signifie pour l’état totalitaire ». Ainsi, pour Chomsky, la massification de la culture se fait à travers un artifice totalitaire servant les intérêts économiques et empêchant la visibilité des manifestations originales de la pensée, qui inclurait toute forme d’esthétique conduisant à une certaine standardisation des formes d’expression et à une autre. type de totalitarisme esthétique. Réalisations et projets d’architecture totalitaire nazi Allemagne Berlin Welthauptstadt Germania, nouvelle capitale du Reich proposée par l’architecte Albert Speer 1942. Seule la Neue Reichskanzlei nouvelle chancellerie» a été construite et détruite pendant le conflit. Berlin le stade olympique Berlin Le Reichsluftfahrtministerium Reich Air Ministry» abrite désormais les bureaux du ministère fédéral allemand des Finances. Nuremberg Le Reichsparteitagsgelände. Corée du Nord Ryugyong Hôtel Fasciste Italie Côme Maison des syndicats fascistes de Giuseppe Terragni, appartenant maintenant à la Guardia di Finanza ». Rome quartier de l’Esposizione Universale di Roma ou EUR » exposition prévue en 1942, mais non tenue, y compris le Palais de la Civilisation du Travail » aussi appelé Colisée » et inspiré par les peintures de Chirico, le » Musée de Civilisation romaine » ou la Palais de sport . Rome Gare Termini. Nouvelles villes dans les Marais Pontins Latina , Pontinia, Sabaudia. Palais de justice Milan ou Palerme . Pologne Varsovie un gratte-ciel stalinien, le palais de la culture et de la science. République démocratique allemande Berlin Est Karl-Marx-Allee, 2 km Boulevard stalinien . Roumanie Bucarest la Casa Scânteii », la Palais de Parlement ou Maison du Peuple » – Casa Poporului » et Casa Radio. URSS Moscou les sept gratte-ciels staliniens. Moscou métro formes monumentales et décoration néo-baroque. Erevan Arménie centre-ville.
. 374 414 166 430 176 506 551 52

développement construit sur le régime totalitaire stalinien