Derrière ce mot ce cache tout un monde . Le principe Dakini c’est le principe féminin. Le language Dakini s’entend dans le silence, se lit dans le noir ou dans l’espace. Tweets by @paperblog_fr. Magazine Bien-être. Jeux; Les Auteurs; Les articles de votre blog ici ? Inscrivez votre blog ! ACCUEIL › CÔTÉ FEMMES › PSYCHO. Dakinis, le féminin de la sagesse Publié le 23

Nombre de pages 92 Date de parution 17/11/2010 Forme DVD ISBN 0793573998699 SKANDA01 Dans ce documentaire, l´actrice française Véronique Jannot explore l´Inde et le Népal à la recherche des ´Dakinis´, un concept flou pour les Occidentaux mêlant sagesse et féminité. Elle met en lumière le principe féminin du bouddhisme à travers le portrait de femmes notables telles que la soeur du Dalaï-Lama. Une quête initiatique dans des paysages splendides est parsemée de rencontres avec des êtres tout à fait exceptionnels. Le principe Dakini n´appartient pas qu´aux femmes, de même que le principe masculin n´appartient pas qu´aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l´on appelle l´être de sagesse Dakini ». Kandro Tsöring Chodron, éminente Dakini, qui fut la compagne spirituelle d´un des plus grands maitres bouddhistes de tous les temps , Jetsun Pema qui a consacré sa vie au TCV Tibetan children village afin d´éduquer ceux que le Dalai Lama appelle les graines d´avenir du Tibet », Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal , première femme pilote commerciale, qui découvrit le bouddhisme tardivement et s´engagea dans l´humanitaire. Des portraits de femmes aussi différents qu´émouvants. Avec la complicité de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l´ouvrage le livre tibétain de la vie et de la mort », Véronique Jannot nous emmène à la rencontre de ces femmes aux destins hors du commun. Les rencontrer, les écouter, est un moment inoubliable. En les quittant on se sent grandis, avec le sentiment d´avoir reçu un cadeau de la vie... » - Véronique Jannot. Une partie des bénéfices de la vente de ce coffret est reversée à l´association Graines d´Avenir, qui soutient les enfants tibétains en exil. Dans ce documentaire, l´actrice française Véronique Jannot explore l´Inde et le Népal à la recherche des ´Dakinis´, un concept flou pour les Occidentaux mêlant sagesse et féminité. Elle met en lumière le principe féminin du bouddhisme à travers le portrait de femmes notables telles que la soeur du Dalaï-Lama. Une quête initiatique dans des paysages splendides est parsemée de rencontres avec des êtres tout à fait exceptionnels. Le principe Dakini n´appartient pas qu´aux femmes, de même que le principe masculin n´appartient pas qu´aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l´on appelle l´être de sagesse Dakini ». Kandro Tsöring Chodron, éminente Dakini, qui fut la compagne spirituelle d´un des plus grands maitres bouddhistes de tous les temps , Jetsun Pema qui a consacré sa vie au TCV Tibetan children village afin d´éduquer ceux que le Dalai Lama appelle les graines d´avenir du Tibet », Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal , première femme pilote commerciale, qui découvrit le bouddhisme tardivement et s´engagea dans l´humanitaire. Des portraits de femmes aussi différents qu´émouvants. Avec la complicité de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l´ouvrage le livre tibétain de la vie et de la mort », Véronique Jannot nous emmène à la rencontre de ces femmes aux destins hors du commun. Les rencontrer, les écouter, est un moment inoubliable. En les quittant on se sent grandis, avec le sentiment d´avoir reçu un cadeau de la vie... » - Véronique Jannot. Une partie des bénéfices de la vente de ce coffret est reversée à l´association Graines d´Avenir, qui soutient les enfants tibétains en exil. Lacomédienne Véronique Jannot est à Andrésy ce jeudi soir, pour présenter son documentaire consacré au peuple tibétain. Maltraités par
"Cymbales, trompettes et tambourinades cavalcadent sur les chevaux de mes songes. Il est trois heures et mon sommeil est si léger que la veille me rattrape. Le réel du cérémoniel m’a ramené jusqu’au moi». Lui que la conscience couronne de tous ses suffrages. Le mental sait si bien museler notre être profond, jusqu'à le faire taire au fil naissant de chaque crépuscule. Que reste-t-il de cette autre réalité? Quelle est-elle? Accordons-nous légitimement à ce tiers de vie passée la place qu’elle mérite? Ici plus que nulle part ailleurs la lame de ma perception chimérique s’affine Reçois ma grâce et observe tes rêves avec attention » disait Sukhasiddhi." Voici donc un extrait de mon livre "La révélation de soi. Népalsolo Tome 2" en préambule de cet article. Mes courtes nuits hivernales dans le Haut Himalaya m'ont toujours ouvert, encore un peu plus qu'ailleurs, les champs de conscience offerts par les rêves. Une connexion possible au "Moi" profond et dénué de son petit ego ou mental de singe. Cette nuit là, je m'étais tellement senti connecté à un esprit invisible et surpuissant. Dans le tout proche monastère, à la froidure glaciale de ces sommets himalayens, se tenait une cérémonie musicale et chantée de pleine lune. La source de cet enseignement nocturne ne se révélera à moi que quelques semaines plus tard, finalement redescendu en vallée. Je finissais donc par découvrir ce nom Sukhasiddhi et son chant "L’esprit qui n’engage pas son activité dans le domaine des six sens est le chemin de la transcendance. La non-pensée est l’espace universel. Le non-mental est le grand sceau. Ne méditez pas! Ne méditez pas! Ne méditez pas avec l’intellect! La méditation intellectuelle n’est que fabrication de pensées. Les pensées vous attachent au cycle des existences; Vous êtes libre d’intellect il n’y a pas de méditation. Dans l’espace, vacuité sans conscience, anéantissez la racine de l’esprit doué de conscience, Anéantissez cette racine et restez serein" Les chants de l’immortalité. Ngawang Zangpo. Les ébauches de compréhension à ce qu'étaient les Yidams puis les Dakinis remontaient à ma conscience. Les premiers, support de puissantes méditations, donnent ainsi le potentiel inhérent à chacun de devenir un Bouddha. Le Yidam est visualisé au travers d'une représentation fixée lors de la méditation jusqu'à réaliser une union complète avec lui et en faire une "réalité". Une connexion est établie et délivre les enseignements correspondants aux caractéristiques du Yidam choisi. C'est le fruit d'un travail immense de persévérance et d'une dévotion inconditionnelle. Le résultat d'une ascèse ayant durée souvent plusieurs années et dont il faudra abandonner la représentation tout de suite après sa révélation Une offrande faite à la vacuité! Mais revenons à nos Dakinis de la compréhension qui m'en a été donnée, elles ne sont pas "réellement" existantes au sens matériel du terme, tout comme les Yidams. La voie royale a leur rencontre possible est primalement les rêves! Attention! Pas n'importe quel rêve Le lucide! Aucunement celui de l'ordre de la simple fantasmagorie ou du jeu de l'inconscient au sens des psychanalystes. Ici, il est question d'entrer en contact avec l'Invisible et de recevoir un enseignement absolument déroutant pour ne pas dire complètement dévastateur! Dans la tradition mahayaniste, leurs apparitions ne se font que sous certaines conditions. En premier lieu, sous l'égide de votre propre engagement, de votre libre arbitre et surtout de votre foi inconditionnelle oubliez toute forme de religiosité au terme "foi" ici! La Dakini représente l'aspect initiatique du Féminin Sacré un peu des trop fameux et si mal compris "tantras"!!! Elle va initier l'homme à la déconstruction mentale radicale et absolue. Le candidat tantrique ne pouvait la trouver que dans les lieux les moins hospitaliers de la planète. Décharges publiques, cimetières et tout particulièrement dans les charniers!!! Dans les contrées d'origine qu'étaient à cette époque l'Inde et le Népal, je vous laisse imaginer à quoi pouvait ressembler un charnier! Le méditant très confirmé, presque ascensionné, allait donc passer des nuits entières dans ces lieux en attente du bon vouloir et de la synchronicité connective d'avec les dites Dakinis. Selon la tradition, le maître Khyoungpo Neljore fut l'un de leurs disciples. Il n'est pas précisé combien son attente fut longue mais une nuit, l'une d'elles se présenta ainsi à lui "Je suis une ogresse mangeuse de chair. Lorsqu'arrivera ma suite, tu seras en grand danger. Ils te dévoreront, c'est certain. Tu dois t'enfuir rapidement".... Rien de très engageant pour le moins!!! Sur cette représentation, cette Dakini est tout aussi aspirante que terrifiante! Elle semble posséder tous les attributs des déités courroucées et bienveillantes à la fois. Entièrement nue, ayant définitivement transcendé toutes les notions de pudeur et d'impudeur, de décence et d'indécence, elle peut arborer un collier de crânes humains, fouler du pied un cadavre, tenir une boite crânienne remplie de sang ou encore un couperet tranchant la dualité... Elles ont généralement la peau rouge sang et en toile de fond se tient un brasier ardent. Il semble être là pour rappeler combien les restes de votre "moi" vont être détruits au feu purificateur! Ni sur pile ni sur face, celui qui l'implore doit avoir déjà presque tout transcendé et se tenir sur la tranche de la pièce de la dualité! La dakini enseigne le futur éveillé qui saura éliminer les voiles de toutes les formes d'ignorance... En fait, se rendre au delà du bien et du mal! La dakini se tient au dessus volant dans les airs et contemple le corps incarné de son disciple la pièce juste pour ce qu'il EST! Sans aucune forme de jugement, d'attachement, de désir ou d'envie. Elle va transmettre la connaissance de L’Être dans son plus pur dépouillement!!!! D'où, peut-être, la nudité et la posture déconcertante?! Il est question ici de voir dévorer l'ego et l'ensemble des constructions mentales de l'individu. Il faut pouvoir se présenter dénué de toute forme de peur, dépollué de toutes ses croyances, ses a-priori, ses conceptions fausses et erronées afin de ne pas être dévoré tout cru par cette initiation transcendantale! C'est un lâcher-prise infini et terrifiant qui s'exige ici! En clair, il faut pouvoir venir à elles sans ego ou presque! Et qui peut donc aujourd'hui prétendre l'avoir remis parfaitement à la place qui est la sienne? Celle d'un simple pont entre incarnation et esprit... Entre le ciel et la terre! Les Dakinis dépassent donc les notions de la forme et de l'énergie! Une sorte de puissance spirituelle arrivant à se montrer sous une forme visible! Une offrande de l'Invisible qui se laisse découvrir à celui qui veut, et se sent, proche de tout transcender! De la sorte, la Dakini initie à la vacuité... Rien que ça! On ne retrouve cette possibilité de l'action du Féminin sacré dans toute sa puissance qu'au travers de cette très singulière tradition millénaire. Elle a d'ailleurs quasiment disparue dans sa propre civilisation de naissance! Elle professe donc ce que le bouddhisme vajrayaniste nomme "sunyata". Bien qu'il soit particulièrement difficile d'en donner une explication par les mots, voici celle de l'auteur Edward Conze "La vacuité n'est pas une théorie, mais une échelle qui mène vers l'infini. Une échelle est faite non pas pour qu'on en discute, mais pour qu'on y grimpe. C'est un concept pratique, qui incarne une aspiration, et non un point de vue. Elle ne sert qu'à nous aider à nous débarrasser de ce monde et de l'ignorance qui nous y attache. Elle n'a pas un sens unique, mais plusieurs sens, qui se dévoilent successivement par étapes au cours du processus par lequel on transcende le monde par la sagesse". Délivrée par les Dakinis, elle est donc sauvage, brutale, directe et aiguisée telle une lame de rasoir... Qui s'y frotte sans une pleine conscience risque bien de se retrouver taillé en pièces! Venues des profondeurs de la vacuité, elles ne se présentent qu'à ceux qui ont déjà effectué un immense travail introspectif tel celui de la déconstruction mentale des plus pointue. Elles ne peuvent être commandées ou dirigées. Dignes représentantes du Divin Féminin, elles sont aussi libres et imprévisibles tout autant que puissantes. C'est de cette Énergie primordiale dont les hommes sont si terrorisés depuis des millénaires! Celle là même qui les ont poussés à construire des dogmes religieux basés sur l'unique patriarcat! "Toutes des sorcières à jeter aux bûchers" ont ordonné les religieux ouvrant la porte à notre dite "modernité". Les hommes ont ainsi tenté de se protéger au maximum de la plus puissante des essences La vacuité! Car, c'est définitivement bien le Féminin Sacré qui fait naître du vide le concret! Objectivement comme spirituellement d'ailleurs! Point de lâcher-prise mais partout de la fausse maîtrise! Qui y a-t-il de plus terrifiant pour l'homme religieux, puis aujourd'hui "pragmatique" que de s'abandonner à la magie de l'Invisible corps et âmes?! De la sorte, l'indécente posture dans la nudité de ces Dakinis nous renvoie à nos peurs irrationnelles les plus profondes.... A plonger dans les abysses les plus ardentes de nos terreurs, de re-devenir ce que nous sommes pourtant intrinsèquement des êtres spirituels!!! Rendu au bout de cette lecture, vous pouvez tout envoyer en l'air de ces mots qui ne peuvent en aucun cas décrire l'unique expérience possible d'enseignements vibratoires! Le mental s'échine à poser un ridicule vocable sur les secrets du cœur et de la vacuité... Pourtant, il ne peut jamais transmettre en direct une vibration L'HOMME SE DOIT DE L’EXPÉRIMENTER!!! Vidéo en complément ici N%C3%A9palensolitaireb/ C'est fort de mes expériences Himalayennes en solitaire et de 20 années de pratique de la méditation que je vous propose cette initiation à la méditation de la marche en don libre et conscient dans la démarche d'un monde fait de partages de nos richesses humaines et spirituelles. L’initiation se déroule sur 2H durant lesquelles je vous offrirai des clés à la découverte de l'instant présent ainsi qu'au fonctionnement du mental et de l'ego. 5 pers. maximum par initiation Yan. Réservez votre place au 06 11 58 72 23 oucontactez-moi via le formulaire ci-dessous si cela vous intéresse! Le lien Méditation de la marcheJe vis depuis le retour de cette aventure de ma seule écriture en ayant choisi de rester libre et indépendant des grandes maisons d'éditions et des multinationales. Je vous propose de découvrir ce livre ainsi que mes autres ouvrages tous autobiographiques en me contactant effet, tout comme la télévision aurait pu être le plus fantastique outil à l'évolution et au partage entre Humains, internet a aussi basculé dans le contrôle, le pouvoir du dieu argent et même la surveillance de masse. Ainsi, nous avons fait le choix délibéré de remettre l'Humain au cœur de tout et de privilégier les échanges directs, sincères et chaleureux... sans site internet!Pour nous contacter Signal groupe privé Mille mercis pour vos soutiens et partages. Yan. Dakini rouge buvant son sang menstruel. Népal Trek Trek en solitaire Randonnée Randonner Népalsolo Spiritualité Ésotérisme Himalaya Everest Chomolungma Méditation Méditer Zen

Dakinis– Le féminin de la sagesse. Next post A la recherche des gestes énergophages. Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec * Commentaire * Nom * E-mail * Site web. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ. Articles sereni.

Par DOMINIQUE MANENCPublié le 14/05/2010 à 0h00Mis à jour le 14/05/2010 à 7h44 Véronique Jannot, fondatrice de l'association et Caroline de Tonnac, présidente de l'antenne bordelaise, organisent ce soir un match de tennis exhibition pour les enfants tibétains. Elle ne fait qu'une chose à la fois. Mais toujours à fond. Hier soir, la voici à la villa Primrose, aux côtés de Caroline de Tonnac, qui vient de créer l'antenne bordelaise de Graines d'avenir. Ensemble, elles mettent la dernière touche à la soirée caritative de ce vendredi, dont le bénéfice ira à l'association dédiée aux enfants tibétains en exil. La suite logique d'un engagement né lors du tournage en Inde et au Népal, d'un documentaire intitulé Dakinis, le féminin de la sagesse » Elles sont les anges féminins de la culture tibétaine mais aussi les femmes de lamas dont le souci est de soulager la souffrance des autres », commente la comédienne. Cette découverte avait précipité son implication dans l'humanitaire Avant, je n'avais que des perspectives. Là, ça m'a pété à la figure ! ». Quelques années plutôt, la maladie l'avait déjà mise sur le chemin du bouddhisme C'est un comportement, une façon de vivre. Le Dalaï Lama affirme d'ailleurs qu'il ne faut pas se convertir mais simplement pratiquer. Pas besoin d'abandonner sa religion pour revenir à l'essence de la spiritualité ». Véronique a beaucoup reçu. Donc, elle a voulu dans leur culture Ainsi est née Graines d'avenir, son association tournée vers les enfants tibétains en exil qu'elle aide à 2006, la comédienne se décarcasse pour trouver des sponsors Essentiellement des petites entreprises françaises car les grosses hésitent. Tétanisées par les Chinois, elles gardent le petit doigt sur la couture du pantalon ». Déjà, la présidente de Graines d'avenir a réussi à parrainer 200 enfants pour les loger, les nourrir, les éduquer dans leur culture. Il faut payer les instituteurs, les fournitures scolaires. À Bangalore, en Inde du Sud, l'association participe à la construction d'une université tibétaine avec la sœur du Dalaï Lama. À Manali, il est question de créer un pensionnat. Et celui de Manasarovar, au Népal, la préoccupe beaucoup le propriétaire veut vendre le terrain et les murs. Il faut reloger les élèves en urgence ».Véronique Jannot s'appuie sur un groupe de bénévoles. Aucun salarié. L'enjeu n'est pas qu'économique. Il est aussi question de sauver cette culture, un véritable trésor pour l'humanité ».Une histoire d'amitiéLe théâtre, une autre passion qui lui a permis de croiser Caroline de Tonnac, responsable de la communication au Pin Galant de Mérignac. Véronique y jouait Avec deux ailes », de Danielle Matthieu-Bouillon. À la fin du spectacle, elles ont bavardé. L'engagement de la première a séduit la seconde qui n'y pensait pas plus que ça. La nécessité de fonder une antenne bordelaise s'est vite imposée », reconnaît Caroline de Tonnac. En juin 2009, elle montait sa structure, s'entourait d'une petite équipe et commençait à imaginer des actions voir encadré.C'est une histoire d'amitié entre deux femmes qui ont mutualisé leur conception de l'existence. Chacune a connu des hauts, pas mal de bas. Elles citent le Dalaï Lama qui invite à pratiquer l'amour-bonté. Ensemble, elles veulent élargir la notoriété de l'association pour parrainer encore plus d' pense aussi à Migmar, une fillette de 14 ans, rencontrée en Inde et dont elle est la marraine J'espère qu'elle deviendra ma fille, car je n'ai jamais pu avoir d'enfant ». Ce soir, Bahrami, Llodra et Gicquel Caroline de Tonnac a mis sur pied l'unique antenne provinciale de l'association Graines d'avenir. En quelques mois, elle a bâti un programme qui a démarré, le 25 avril dernier, par le marathon de Londres où deux Bordelais, partis sous les couleurs de l'association, lui ont rapporté 1200 euros. Puis j'ai rencontré Bruno Luttmann, le président de l'association La maison des parents, qui m'a suggéré d'organiser ensemble une soirée caritative au profit de nos deux structures dans le cadre du tournoi de tennis de Primrose. Et donc ce soir, à 21 heures, quatre joueurs s'affronteront lors d'un match exhibition Mansour Bahrami, Michaël Llodra, Marc Gicquel, le nom du quatrième ne devant être révélé qu'aujourd'hui. Une vente aux enchères suivra, au cours de laquelle on pourra acheter notamment une raquette d'Amélie Mauresmo. J'ai aussi un concert en projet et, en 2012, le cirque Gruss offrira la recette de sa première représentation à Graines d'avenir, se réjouit Caroline de Tonnac, qui pense à lancer des pistes avec les écoles primaires. 102010 Tournage/montage reportage sur le Salon du Chocolat à Paris 09/2010 Montage / Mixage du documentaire « Dakinis, le féminin de la sagesse », écrit et réalisé par Véronique Jannot, DVD version anglophone 06/2010 Tournage/montage vidéos corporate pour l’association « enfance adolescence et diabète Midi Pyrénées » Mieux comprendre les religions, c’est important pour mieux comprendre le monde. Parce que la peur et la haine se nourrissent souvent de l’ignorance. Après le christianisme, le judaïsme et l’islam, essayons de comprendre les fondamentaux du bouddhisme. Est-ce une religion, une philosophie de vie, une invitation à la spiritualité ? Parlons de méditation, de la pratique du zen. Souvent victime de caricatures, le bouddhisme offre à tout le monde, croyant ou non, pratiquant ou non, l’occasion de définir des mots très importants la sagesse, le doute, la compassion, la conscience. Et ce sont des contes qui vont nous aider à nous approcher de ces notions. Les Matthieu Ricard est moine bouddhiste et photographe. Il est l'auteur de nombreux livres, dont Nos amis les animaux, destiné aux enfants Allary mars 2021, Les folles histoires du sage Nasredin L'Iconoclaste-Allary 2021 et Plaidoyer pour les animaux Allary 2014 Site officiel Véronique Jannot, comédienne et chanteuse, s'est convertie très jeune au bouddhisme. Elle est présidente de l'association Graines d’avenir, en soutien aux enfants tibétains en exil. Dans une BD Tibet, l'espoir dans l'exil - illustrations Philippe Glogowski Éditions du Signe 2011, elle raconte sa rencontre avec Migmar, petite orpheline tibétaine, qui deviendra sa fille. Elle a également écrit et réalisé un documentaire Dakinis, le féminin de la sagesse - DVD disponible sur son site. L'actrice joue dans la série Demain nous appartient sur TF1. Parmi ses livres publiés chez Michel Lafon Au fil de l'autre 2015 et Trouver le chemin 2005-J'ai Lu 2006 En savoir plus sur le bouddhisme Union Bouddhiste de France Le reportage de Juliette Prouteau rencontre avec des enfants à Paris et Nantes. Illustrations sonores LECTURE Véronique Jannot C_onte bouddhiste pour enfants “La graine du petit moine”_ de l'autrice chinoise Wang Zaozao - Illustrations Huang Li Hongfei Chun-Liang Yeh 2014 LECTURE Georges Claisse sur France Culture 2019 extrait des Quatre visions de Bouddha dans Shakyamuni, le Bouddha, dans Les Grands Textes du bouddhisme de Pierre Crépon Albin Michel, 2016 FRANCE CULTURE – extrait de l’émission Les chemins de la philosophie Conseil de livres et CD Sur les traces de Siddharta de Thich Nhât Hanh, maître érudit et spirituel vietnamien qui a rencontré Matthieu Ricard. Son livre retrace avec poésie la vie et les enseignements de Bouddha JC Lattès 1996 et Pocket Chants de Lama Gyurmé - musique de Jean-Philippe Rykiel Chun-Liang Yeh, auteur de 2 contes Les deux paysages de l’empereur et Le cerf aux neuf couleurs Illustratrice Wang Yi, et éditeur du conte La graine du petit moine écrit par Wang Zaozao Hongfei 2014 Le Bouddhisme pour les nuls First 2015 CD _Les plus beaux Contes Zen _vol 1 de Henri Brunel, racontés par Dominique Blanc Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore en accord avec Henri Brunel et Calmann Levy 2003 CD _Les plus beaux Contes Zen _vol 2 de Henri Brunel, racontés par Sylvie Testud Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore en accord avec Henri Brunel et Calmann Levy 2005 CD Le bouddhisme raconté aux enfants par Jean-Louis Thiar - auteur Marc Geoffroy- Collection des religions racontées aux enfants 7 CD -France Productions 2020 Programmation musicale JUNIORE Tes cheveux Piers FACCINI Foghorn calling Générique création du compositeur TEZ - Editions Radio France
Dakinis- Le Féminin De La Sagesse - De Véronique Jeannot avec Véronique JEANNOT / DVD Zone 2 Documentaire. 2010; Simple; Tous public ; 1 avis. Occasion dès 34,99 € Voir le produit. Vendez le vôtre. The Wrathful Black Dakini Throma Nagmo, A Treasure Of Dudjom Lingpa (2 Cds) - Chagdud Tulku Rinpoche / CD. Musiques du monde; 2006; CD Album; Neuf dès 47,14 € Voir le
Quand j'avais onze ans, j'ai couru à la maison le dernier jour d'école et ai déchiré ma robe, faisant littéralement sauter les boutons, me sentant à la fois coupable et libérée. J'ai enfilé un vieux short déchiré en jean, un t-shirt blanc et des baskets bleus Keds et je me suis précipité avec ma sœur dans les bois derrière notre vieille maison coloniale du New Hampshire. Nous sommes allés jouer dans le ruisseau en descendant la colline escarpée sur les rochers moussus, à travers les arbres à feuilles persistantes et les arbres à feuilles caduques, l’eau colorée d’un rouge-brun riche par les tanins des feuilles des érables. Nous jouions et attrapions des poissons-sucettes blancs d'un pied avec nos mains, puis les remettions en place parce que nous ne voulions pas les tuer. Parfois, nous nagions nus la nuit avec des amis dans notre pavillon d’été situé au bord d’un lac alimenté par une source, à une quinzaine de kilomètres, entouré de pins, de bouleaux, d’épicéas et d’érables. J'ai adoré la sensation de l'eau caressant ma peau comme du velours, la lune se reflétant dans le lac miroitant. Ma sœur et mon amie Joanie et moi montions nos poneys à cru et les poussions dans le lac jusqu'à ce qu'ils montent et descendent avec de l'eau qui coule sur nos cuisses et sur le dos des chevaux; ils nageaient avec nous pendant que nous riions, nous nous agrippions à leur dos. Lorsque de violents orages d'été passaient, au lieu de rester dans la vieille maison en bois, je courais et dansais dehors sous la pluie et le tonnerre, effrayant ma mère. J'aimais manger avec mes doigts, ronger des os de porc et boire de grands verres de lait, pressé de retourner à l'extérieur. J'ai adoré ronger les os. Ma mère secouait la tête en disant, désespérée Oh, chérie, s'il te plait, s'il te plaît, mange avec ta fourchette! Cieux vivants, j'élève un barbare! Voir aussi Cette pratique à domicile de 7 poses exploite le pouvoir du toucher Barbare, j'ai pensé, ça sonne bien! J'imaginais des femmes avec de longs cheveux coulant derrière elles, faisant courir leurs chevaux dans de vastes plaines. J'ai vu des levers de soleil striés le matin, sans école, avec des os à ronger. Cette sauvagerie faisait tellement partie de moi; Je ne pourrais jamais imaginer vivre une vie qui ne le permettait pas. Mais ensuite, j'étais une épouse et une mère qui élevaient deux jeunes filles, et ce jeune barbare sauvage semblait avoir pris toute sa vie. Paul et moi étions mariés depuis trois ans lorsque nous avons décidé de déménager de Vashon Island à Boulder, dans le Colorado, et de rejoindre la communauté de Trungpa Rinpoché. C'était merveilleux de vivre dans une grande communauté active avec de nombreux jeunes parents. Cependant, la tension des premières années, notre manque d'expérience et notre croissance individuelle nous ont amenés à décider de nous séparer et de collaborer en tant que co-parents. En 1978, j'étais mère célibataire depuis plusieurs années lorsque j'ai rencontré un cinéaste italien, Costanzo Allione, qui réalisait un film sur les poètes Beat de l'Université Naropa. Il m'a interviewé parce que j'étais l'instructeur de méditation d'Allen Ginsberg, et Allen, que j'avais rencontré quand j'étais religieuse en 1972, m'a présenté Costanzo. Au printemps 1979, nous nous sommes mariés à Boulder alors qu'il terminait son film, qui s'appelait Fried Shoes Cooked Diamonds, et nous avons déménagé peu après en Italie. J'ai été enceinte cet été, alors que nous vivions dans une caravane dans un camping italien au bord de l'océan, près de Rome, et cet automne, nous avons emménagé dans une villa d'été dans les collines Alban, près de la ville de Velletri. Quand j'étais enceinte de six mois, mon ventre mesurait la taille d'une femme enceinte de neuf mois. Ils ont donc passé une échographie et découvert que j'étais enceinte de jumeaux. À ce moment-là, je savais que mon mari était un toxicomane infidèle. Je ne pouvais pas parler la langue maternelle et me sentais complètement isolée. En mars 1980, j'ai donné naissance à des jumelles, Chiara et Costanzo; ils étaient un peu en avance, mais pesaient chacun plus de cinq livres. Je me suis attachée à allaiter deux bébés, à m'occuper de mes deux autres filles et à faire face à la dépendance de mon mari, aux sautes d'humeur erratiques et aux abus physiques, qui ont commencé pendant ma grossesse quand il a commencé à me frapper. Mes sentiments d'excès et d'anxiété augmentaient chaque jour et je commençais à me demander comment ma vie de femme et de femme occidentale était vraiment liée à ma spiritualité bouddhiste. Comment les choses avaient-elles fini comme ça? Comment avais-je perdu cette fille sauvage et indépendante et quitté ma vie de religieuse pour finir en Italie avec un mari violent? Il semblait qu'en choisissant de me déshabiller, j'avais perdu mon chemin et moi-même. Deux mois plus tard, le 1er juin 1980, je me suis réveillé d’une nuit de sommeil brisé et je suis tombé dans la chambre où dormaient Chiara et son frère Costanzo. Je l'ai soigné d'abord parce qu'il pleurait, puis je me suis tourné vers elle. Elle semblait très silencieuse. Lorsque je l'ai prise, j'ai tout de suite compris elle se sentait raide et légère. Je me suis souvenu du même sentiment de mon enfance, ramassant mon petit chaton de couleur marmelade qui avait été heurté par une voiture et rampé sous un buisson pour mourir. Autour de la bouche et du nez de Chiara, il y avait des ecchymoses violettes où le sang s'était accumulé; elle avait les yeux fermés, mais ses beaux et doux cheveux ambrés étaient les mêmes et elle sentait toujours bon. Son petit corps était là, mais elle était partie. Chiara était morte du syndrome de mort subite du nourrisson. Voir aussi Soulager l'anxiété avec une pratique simple en 30 secondes L'esprit Dakini Après la mort de Chiara, ce que je ne peux qu'appeler une descente est venu. J'étais rempli de confusion, de perte et de chagrin. Bouleversé par des émotions vives et intenses, je sentais plus que jamais que j'avais désespérément besoin de conseils féminins. Je devais me tourner quelque part vers les histoires de femmes, les enseignantes, vers tout ce qui pourrait me guider en tant que mère et vivre cette vie de mère - pour me connecter à ma propre expérience de femme et en tant que pratiquante bouddhiste sérieuse sur le chemin. J'avais besoin des histoires de dakinis, de féroces messagères de sagesse dans le bouddhisme tibétain. Mais je ne savais vraiment pas vers qui me tourner. J'ai examiné toutes sortes de ressources, mais je n'ai pas trouvé de réponse. À un moment donné dans ma recherche, la réalisation est venue à moi je dois les trouver moi-même. Je dois trouver leurs histoires. Je devais faire des recherches sur les histoires de vie des femmes bouddhistes du passé et voir si je pouvais découvrir un fil, une clé qui aiderait à comprendre les réponses concernant les dakinis et à me guider à travers ce passage. Si je pouvais trouver les dakinis, je trouverais mes modèles spirituels - je pourrais voir comment ils l'ont fait. Je pouvais voir comment ils établissaient des liens entre mère, femme et femme… comment ils ont intégré la spiritualité aux défis de la vie quotidienne. Environ un an plus tard, j'étais en Californie pour faire une retraite avec mon professeur, Namkhai Norbu Rinpoché, qui enseignait une pratique appelée Chöd qui impliquait la présence de l'un des plus grands maîtres du bouddhisme tibétain, Machig Labdrön. Et dans cette pratique, il y a une invocation, dans laquelle vous la visualisez sous la forme d'un jeune dakini blanc de 16 ans dansant. Alors là, je pratiquais cette pratique avec lui et, pour une raison quelconque, cette nuit-là, il n'arrêtait pas de la répéter. Nous avons dû le faire pendant plusieurs heures. Puis, lors de la partie de la pratique où nous avons invoqué Machig Labdrön, j'ai soudainement eu la vision d'une autre forme féminine émergeant de l'obscurité. Voir également 10 meilleures retraites de yoga pour femmes dans le monde entier Ce que j'ai vu derrière elle était un cimetière d'où elle émergeait. Elle était âgée et avait une longue poitrine pendante qui avait nourri de nombreux bébés. peau dorée; et les cheveux gris qui ruisselaient. Elle me fixait intensément, comme une invitation et un défi. En même temps, ses yeux étaient remplis d’une compassion incroyable. J'ai été choqué parce que cette femme n'était pas ce que je devais voir. Elle se trouvait pourtant tout près de moi, ses longs cheveux flottant et me regardant si intensément. Finalement, à la fin de cette pratique, je suis allé voir mon professeur et j'ai dit Est-ce que Machig Labdrön apparaît jamais sous une autre forme? Il m'a regardé et a dit Oui.» Il n'a plus rien dit. Ce soir-là, je me suis couchée et j'ai rêvé d'essayer de retourner sur la colline de Swayambhu, au Népal, où j'avais vécu comme religieuse. J'éprouvais un sentiment d'urgence incroyable. Je devais y retourner et on ne savait pas pourquoi; dans le même temps, il y avait toutes sortes d'obstacles. Une guerre se déroulait et je luttais pour franchir de nombreuses barrières avant de finalement atteindre la colline, mais le rêve ne se réalisa pas tout seul. Je me suis réveillé sans savoir pourquoi j'essayais de rentrer. La nuit suivante, j'ai fait le même rêve. C'était un peu différent et l'ensemble des obstacles a changé, mais l'urgence de retourner à Swayambhu était tout aussi forte. Puis la troisième nuit, j'ai de nouveau fait le même rêve. Il est vraiment inhabituel d’avoir encore et encore le même rêve, et j’ai finalement réalisé que ces rêves essayaient de me dire que je devais retourner à Swayambhu; ils m'envoyaient un message. J'ai parlé de mes rêves à mon professeur et lui ai demandé Est-ce que cela me semble peut-être que je devrais vraiment y aller? Il y réfléchit un moment. encore une fois, il répondit simplement "Oui." J'ai décidé de retourner au Népal, à Swayambhu, pour trouver les histoires d'enseignantes. Il a fallu plusieurs mois de planification et d’arrangement, l’un des principaux étant de rechercher les biographies des grandes enseignantes bouddhistes. J'utiliserais ce voyage pour revenir à la source et trouver ces histoires de yogini et ces modèles dont j'avais si désespérément besoin. J'y suis allé seul, laissant mes enfants sous la garde de mon mari et de ses parents. C'était une décision émouvante et difficile, car je n'avais jamais quitté mes enfants, mais il y avait en moi un appel profond que je devais honorer et faire confiance. Voir aussi 7 choses que j'ai apprises sur le yoga chez les femmes De retour au Népal, je me suis retrouvé à monter le même escalier, une marche après l'autre, jusqu'à la colline de Swayambhu, que j'avais gravie pour la première fois en 1967. Nous étions en 1982 et j'étais mère de trois enfants. Lorsque je suis sorti au sommet, un ami très cher, Gyalwa, que je connaissais depuis ma première visite était là pour me saluer. C'était comme s'il m'attendait. Je lui ai dit que je cherchais les histoires de femmes et il a dit Oh, les histoires de vie de dakinis. D'accord, reviens dans quelques jours. Et c'est ce que j'ai fait. Quand je suis rentré, je suis allé dans sa chambre au sous-sol du monastère et il avait devant lui un énorme livre tibétain, qui était l'histoire de la vie de Machig Labdrön, qui avait fondé la pratique de Chöd et m'avait révélé un dakini sauvage aux cheveux gris dans ma vision de la Californie. Ce qui a résulté de cela a été la recherche et finalement la naissance de mon livre Women of Wisdom, qui raconte mon histoire et fournit la traduction de six biographies d’enseignants tibétains qui incarnaient de grands dakinis. Ce livre était mon lien avec les dakinis et il m'a également montré, à la suite de la réponse formidable qu'il a reçue, qu'il y avait un réel besoin - un désir ardent - pour les histoires de grandes enseignantes. C'était une belle affirmation de la nécessité du féminin sacré. Sortir de l'obscurité Au cours de l'écriture de Women of Wisdom, j'ai dû faire des recherches sur l'histoire du féminin dans le bouddhisme. Ce que j'ai découvert, c'est que pendant les premiers milliers d'années dans le bouddhisme, il y avait peu de représentations du féminin sacré, bien qu'il y ait des femmes dans la sangha bouddhiste communauté en tant que religieuses et fidèles propriétaires de maison, et que la femme du Bouddha et la belle-mère qui l'a élevé avait un statut quelque peu élevé. Mais il n'y avait pas de bouddhas ni de principes féminins, et certainement pas de dakinis. Ce n'est que lorsque les enseignements traditionnels du bouddhisme mahayana se sont joints aux enseignements tantriques et se sont développés au vajrayana ou au bouddhisme tantrique au huitième siècle que nous avons commencé à voir le féminin émerger avec un rôle plus important. Voir aussi La montée du tantra Avant de continuer, je souhaite faire la distinction entre le néo-tantra et le bouddhisme tantrique plus traditionnel. La plupart des gens de nos jours qui voient le mot tantra pensent au néo-tantra, qui s'est développé en Occident comme une forme de sexualité sacrée dérivée du tantra traditionnel bouddhiste ou hindou, mais s'en écartant de manière significative. Le néo-tantra offre une vision de la sexualité qui contraste avec l'attitude répressive à l'égard de la sexualité non spirituelle et profane. Le tantra bouddhiste, également connu sous le nom de Vajrayana véhicule indestructible, est beaucoup plus complexe que le néo-tantra et s'inscrit dans la méditation, le yoga des déités et les mandalas. Il s'agit d'un yoga mettant l'accent sur la nécessité d'un enseignant spirituel et de sa transmission. Je vais utiliser les mots Tantra et Vajrayana de manière interchangeable tout au long de ce livre. Le Tantra utilise l'acte créatif de la visualisation, des sons et des gestes de la main mudras pour engager tout notre être dans le processus de méditation. C'est une pratique d'engagement complet et d'incarnation de tout notre être. Et dans le tantra bouddhiste, la sexualité est souvent utilisée comme métaphore pour l’union de la sagesse et de moyens habiles. Bien que les méthodes de pratique sexuelle existent, le tantra bouddhiste est un chemin spirituel riche et complexe avec une longue histoire, tandis que le néo-tantra est une extraction des pratiques sexuelles tantriques traditionnelles avec quelques ajouts qui n’y sont pour rien. Donc, ici, quand je parle de Tantra ou de Vajrayana, je ne parle pas du néo-tantra, mais du tantra bouddhiste traditionnel. Le bouddhisme tantrique est apparu en Inde au cours de l'empire Pala, dont les rois ont gouverné l'Inde principalement entre le VIIIe et le XIe siècle. Rappelez-vous que le bouddhisme existait déjà depuis plus de mille ans à cette époque. Vajrayana était donc un développement tardif de l’histoire du bouddhisme. L'union du bouddhisme et du tantra était considérée à bien des égards comme le joyau de la couronne de la période Pala. Bien que les érudits débattent encore des origines du tantra bouddhiste, il semble qu'il soit issu d'anciennes racines pré-aryennes représentées dans le shaktisme et le saivisme, combinées au bouddhisme mahayana. Bien qu'il existe encore un débat scientifique sur les origines du Vajrayana, les Tibétains disent qu'il a été pratiqué et enseigné par le Bouddha. Si nous regardons la période Pala, nous trouvons une situation dans laquelle les moines bouddhistes se sont engagés pendant plus de mille ans et où ils sont devenus très intelligents intellectuellement, développant diverses écoles de philosophie sophistiquée, des universités bouddhistes et toute une culture connectée. au bouddhisme qui est très fort et vivant. Mais à ce stade, les moines se sont également impliqués dans la politique et ont commencé à posséder des terres et des animaux et à recevoir des bijoux et autres richesses comme cadeaux de la part de riches mécènes. Ils sont également devenus assez isolés de la communauté laïque et vivent dans une sorte d’élite, une existence intellectuelle et plutôt exclusive. La révolution tantrique - et c’était une révolution au sens où c’était un tournant majeur - s’est déroulée dans ce contexte. Lorsque les enseignements tantriques ont rejoint le bouddhisme, nous voyons l'entrée de la communauté laïque, des personnes qui travaillaient dans le monde de tous les jours, effectuaient des travaux ordinaires et élevaient des enfants. Ils peuvent venir de tous les horizons bijoutiers, agriculteurs, commerçants, membres de la royauté, cordonniers, forgerons, cueilleurs de bois, pour n'en nommer que quelques-uns. Ils travaillaient dans divers types de professions, y compris les femmes au foyer. Ce n'étaient pas des moines qui s'étaient isolés de la vie mondaine et leur pratique spirituelle reflétait leurs expériences. Il existe de nombreux récits anciens, appelés histoires de Siddha, de personnes qui vivaient et travaillaient dans des situations ordinaires et qui, en transformant leurs expériences de vie en une pratique spirituelle, atteignaient l'illumination. Voir aussi Pratique de respiration tantrique pour fusionner Shiva et Shakti et atteindre l'unité Il y a aussi des histoires de pratiquantes éclairées et d'enseignantes dans le bouddhisme primitif. Nous voyons un épanouissement de gourous de femmes, ainsi que la présence de bouddhas et, bien sûr, de dakinis. Dans de nombreux récits, ces femmes ont enseigné aux moines intellectuels de manière très directe et juteuse en unissant la spiritualité à la sexualité; ils enseignaient en utilisant plutôt que de renoncer aux sens. Leurs enseignements ont amené les savants moines du monastère dans la vie réelle avec toute sa crudité, ce qui explique pourquoi plusieurs histoires tantriques commencent avec un moine d'une université monastique qui reçoit la visite d'une femme qui le pousse à la recherche de quelque chose de plus les murs monastiques. Le bouddhisme tantrique a un genre de littérature appelé éloge de la femme», dans lequel les vertus de la femme sont exaltées. Du Tantama Candamaharosana Quand on parle des vertus de la femme, elles surpassent celles de tous les êtres vivants. Où que l'on trouve de la tendresse ou de la protection, c'est dans l'esprit des femmes. Ils fournissent de la nourriture aux amis et aux étrangers. Une femme qui est comme ça est aussi glorieuse que Vajrayogini elle-même. Il n’ya pas de précédent dans la littérature bouddhiste, mais dans les textes tantriques bouddhistes, les écrits insistent sur le respect des femmes, et des histoires sur les conséquences négatives de la non-reconnaissance des qualités spirituelles des femmes sont présentes. Et en fait, dans le tantra bouddhiste, la quatorzième racine de la chute est l'incapacité de reconnaître toutes les femmes en tant qu'incarnation de la sagesse. À la période tantrique, il y avait un mouvement qui abolissait les obstacles à la participation des femmes et au progrès sur le chemin spirituel, offrant une alternative vitale aux universités monastiques et aux traditions ascétiques. Dans ce mouvement, on trouve des femmes de toutes les castes, des reines et des princesses aux parias, artisans, vignerons, éleveurs de cochons, courtisanes et femmes au foyer. Pour nous aujourd'hui, c'est important, car nous recherchons des modèles féminins de spiritualité qui intègrent et autonomisent les femmes, car la plupart d'entre nous ne poursuivrons pas une vie monastique, mais bon nombre d'entre nous ont de profondes aspirations spirituelles. Précédemment exclues d'enseigner aux hommes ou d'occuper des postes de direction, les femmes - pour qui on se demandait même si elles pouvaient atteindre l'illumination - étaient maintenant pionnières, enseignantes et assumaient des rôles de direction, façonnant et inspirant un mouvement révolutionnaire. Aucune barrière institutionnelle n’empêchait les femmes d’exceller dans cette tradition. Il n'y avait pas de loi religieuse ou de caste sacerdotale définissant leur participation. Voir aussi Appuyez sur le pouvoir du tantra une séquence pour la confiance en soi Dakini Symboles Une autre partie importante de la pratique tantrique est l’utilisation de symboles entourant et détenus par les divinités. Le premier symbole et probablement le plus souvent associé au dakini est ce qu'on appelle le trigug en tibétain, le kartari en sanscrit et en anglais le couteau crochu». Il s'agit d'un couteau en forme de croissant avec un crochet au bout de la lame. et une poignée ornée de symboles différents. Il est inspiré du couteau de boucher indien et parfois appelé hachoir». Le crochet au bout de la lame est appelé le crochet de la compassion». C'est le crochet qui tire les êtres vivants de l'océan de la souffrance. La lame coupe par l'auto-accrochage et par la division dualiste dans la grande félicité. Le tranchant du couteau est représentatif de la qualité de coupe de la sagesse, la sagesse qui coupe la tromperie de soi. Pour moi, c'est un symbole puissant du féminin sage, car je trouve que souvent les femmes ont tendance à s'accrocher trop longtemps et à ne pas couper ce qui doit être fait. Nous pouvons nous accrocher à des relations malsaines au lieu de mettre un terme à ce qui doit être éliminé. Le couteau crochu est tenu dans la main droite levée du dakini; elle doit saisir ce pouvoir et être prête à frapper. La lame a la forme du croissant de lune et le moment du mois associé au dakini est dix jours après la pleine lune, lorsque la lune décroissante apparaît sous forme de croissant à l'aube; C'est le vingt-cinquième jour du cycle lunaire et s'appelle Dakini Day dans le calendrier tibétain. Quand je sors tôt ces jours-là et qu'il fait encore noir, je lève les yeux et vois le croissant de lune; ça me rappelle toujours le couteau du dakini. L'autre chose à propos des dakinis, c'est qu'ils dansent. Il s’agit donc d’une expression lorsque tous les mouvements corporels deviennent l’expression de l’esprit éveillé. Toutes les activités expriment l'éveil. La danse est aussi une expression de l'extase intérieure. Le dakini a la jambe droite levée et la jambe gauche étendue. La jambe droite levée symbolise la vérité absolue. La jambe gauche étendue repose sur le sol, symbolisant la vérité relative, la vérité sur l'être au monde, la vérité conventionnelle. Elle est également nue, alors qu'est-ce que cela signifie? Elle symbolise la conscience nue - la vérité sans fioritures, exempte de tromperie. Et elle se tient debout sur un cadavre, ce qui symbolise le fait qu'elle a surmonté son auto-accrochage; le cadavre représente l'ego. Elle a vaincu son propre ego. La dakini porte également des bijoux en os, rassemblés dans des ossements de charniers et gravés dans des ornements elle porte des bracelets de cheville, une ceinture en tablier autour de la taille, des colliers, des brassards et des bracelets. Chacune de celles-ci a différentes significations, mais la signification essentielle de tous les ornements en os est de nous rappeler le renoncement et l'impermanence. Elle va au-delà de la convention; la peur de la mort est devenue un ornement à porter. Nous considérons les bijoux comme de l’or ou de l’argent, ou quelque chose de joli, mais elle a pris ce qui est considéré comme répugnant et l’a transformé en ornement. C’est la transformation des schémas obstrués en sagesse, en prenant ce que nous craignons et en l’exprimant comme un ornement. Voir aussi Decoding Sutra Empêcher la future douleur de se manifester Les dakinis ont tendance à nous pousser à travers les blocages. Ils apparaissent lors de moments critiques et cruciaux où nous pourrions être bloqués dans nos vies; peut-être ne savons-nous pas quoi faire et nous sommes en transition. Peut-être un obstacle est-il survenu et nous ne savons pas comment nous déplacer ou traverser - alors les dakinis nous guideront. Si d’une manière ou d’une autre nous sommes bloqués, les dakinis apparaissent et ouvrent la voie, nous poussent à travers; parfois, l'énergie doit être puissante, et c'est à ce moment-là que la manifestation courroucée d'un dakini apparaît. Un autre aspect important de l'énergie féminine des dakini est la façon dont ils découpent les notions de pur et d'impur, de pur et de impur, ce que vous devriez faire et ne pas faire; ils brisent la coquille de ces structures conventionnelles dans une étreinte de toute vie dans laquelle toute expérience est considérée comme sacrée. Pratiquant plus profondément le bouddhisme tibétain, j'ai compris que les dakinis sont les énergies féminines non domestiquées - spirituelles et érotiques, extatiques et sages, ludiques et profondes, féroces et pacifiques - qui échappent à l'esprit conceptuel. Il y a une place pour tout notre être féminin, sous toutes ses formes, d'être présent. A propos de l'auteur Lama Tsultrim Allione est la fondatrice et enseignante en résidence de Tara Mandala, un centre de retraite situé à l'extérieur de Pagosa Springs, dans le Colorado. Elle est l'auteur à succès de Women of Wisdom et Feeding Your Demons. Reconnue au Tibet comme la réincarnation d'une célèbre yogini tibétaine du onzième siècle, elle est aujourd'hui l'une des seules lamas au monde. En savoir plus sur Extrait de Sagesse en hausse Voyage dans le mandala du féminin renforcé par Lama Tsultrim Allione. Enliven Books, mai 2018. Réimprimé avec autorisation.

LibrairieL'Or du Temps GrenobleÉsotérique Mieux-Être et SpiritualitésConférences & Annuaire des ThérapeutesLivres, Zafus de Méditation, Bols Tibétains, Pendules, Radiesthésie, Minéraux, litho-thérapie, Statues, Bouddhas, Encens, Oracles, Tarots, Carillons, Lampes de Sel

Publié le 23/10/2014 à 0757 Inspirée, Véronique Jannot prononce toutes ses phrases avec le souffle de la sagesse et une vraie passion pour les autres, pour ce qu'ils sont et ce qu'ils font. Elle détient une force inouïe au plus profond de son être. Une force puisée chez les femmes Dakinis qu'elle décrit dans son documentaire Dakinis, le féminin de la sagesse». Elle chérit l'Inde et défend le Tibet, puis l'histoire des Tibétains afin que leur culture survive et soit transmise. Ce documentaire immortalisé sur un DVD vendu au profit de l'association Graines d'Avenir», créée par Véronique Jannot, a émerveillé le public du café-théâtre Côté Rocher, mardi soir à Rocamadour. Ce ne sont pas les émerveillements qui comptent, mais les émerveillés» estime l'actrice aux mille et une facettes qui se nourrit aussi de l'enthousiasme des autres. ça crève l'écran. Elle a réalisé ce documentaire flamboyant, mais est aussi conteuse… et maman dont la première de tous ses émerveillés» est sa fille adoptive, Migmar. Une enfant du Tibet. Un cadeau des cieux que Véronique regarde droit dans les yeux pour la guider sur les bons chemins. Ce regard, c'est même une façon d'agir et d'aimer au Tibet. Migmar le confirme Nous ne faisons pas trop de calinous comme vous en France. Nous montrons que l'on aime les autres par notre façon d'être et en aidant les gens», dit-elle avec douceur. Alors, à l'écoute de Migmar on ne peut s'empêcher de songer à cette formule forte du documentaire Tout ce qu'on fait n'est pas pour soi, mais pour les autres». Puis à cette réponse de Véronique au public conquis Nous vivons dans une époque où l'on a peur de s'ouvrir. La peur est un poison. Ouvrons-nous aux autres». Migmar l'a fait de la plus belle des manières en ouvrant son cœur pour le laisser parler et s'en échapper ces mots qui décrivent Véronique C'est ma mère, ma star, mon modèle, ma prof». Joli florilège Migmar ! De quoi émerveiller cette mère qui veille sur sa merveille. . 743 377 65 389 737 651 649 727

dakinis le féminin de la sagesse