Lever à soie est originaire de Chine. Bombyx mori fait parti de l’ordre des Lepidoptera et de la famille des Bombycidae qui regroupe environ 100 espèces. 5 000 d’exploitation du ver à soie. L’industrie de la soie est née en Chine 2 700 ans avant notre ère avec l’élevage des premières chenilles du bombyx du mûrier. La technique d’élevage était tenue secrète et le commerce
Le ver à soie n'est pas un ver, mais plutôt une chenille. La soie est issue du cocon produit par la chenille du bombyx du mûrier. Le bombyx du mûrier est un papillon ainsi nommé, parce que, à l'état de chenille, il se nourrit exclusivement des feuilles du mûrier. On le trouvait, à l'origine, dans les pays où poussait le mûrier blanc, soit en Chine, en Inde ou en Perse. La technique permettant de produire la soie date de 2500 avant et vient de Chine. Le secret de cette technique a été jalousement gardé jusqu'en 560. Puis, on en commença la production en Europe, et en France vers le XIIIe siècle. L'élevage des vers à soie est appelée sériciculture. La femelle du bombyx pond de 300 à 500 oeufs, appelés graines. Chaque graine, de la taille d'une tête d'épingle, produit une minuscule chenille d'une longueur de 3mm environ. Son appétit n'est pas en rapport avec sa taille. Elle se gave de feuilles de mûrier. Dans l'espace d'un mois, cette chenille mue quatre fois, pour atteindre son évolution maximum, de 8 à 10 cm. Puis, elle s'arrête de manger et cherche un endroit pour filer son cocon, dans lequel elle se transformera en chrysalide. Elle tisse environ 1200 m de fil de soie, en tournant sur elle-même, mais son cocon est poreux pour lui permettre de respirer. Ses fils sont recouverts de grès. Ses glandes séricigènes se vident et la chenille redevient petite, de 2 à 3 cm. La chrysalide deviendra un beau papillon. En sériciculture, on empêche les chrysalides de se transformer en papillon, car en sortant du cocon, le papillon le perce et brise le fil. Alors, les chrysalides sont étouffées en passant les cocons dans un bain de vapeur, ce qui permet de garder ces cocons longtemps en attendant de les dévider. Lors du dévidage, on prend plusieurs fils de plusieurs cocons à la fois pour faire un fil plus solide. La soie grège recouverte de grès doit être lavée pour être brillante. Différentes opérations permettront d'assouplir, de solidifier et d'enrouler le fil de soie. Viendront ensuite le tissage et la teinture. La découverte de nouvelles fibres synthétiques au début du XXe siècle marquera le déclin progressif de l'industrie de la soie pour le plus grand bien du bombyx du mûrier. de Pierre Bérard
Lebombyx du mûrier est un lépidoptère domestique originaire du nord de la Chine, élevé pour produire la soie. Le ver à soie est sa chenille. Le bombyx est inconnu à l’état sauvage, il résulte de la sélection par élevage appelé sériciculture.
Sa douceur a suscité la création de l’adjectif soyeux » pour qualifier un rendu lisse et lumineux de grande qualité. La soie est une fibre naturelle d’exception tant par sa beauté que par ses propriétés, une fois qu’elle a été transformée en vêtements ou accessoires. Voyage au pays du plus luxueux textile qui soit. Et nos conseils pour bien entretenir ses habits de soie. La soie, un fil d’origine animale La soie est une fibre textile d’origine animale, produite généralement par la chenille d’un papillon, le bombyx du murier. Le fil de soie résulte de la substance secrétée par la larve du ver afin de tisser son cocon. Alors que de nombreuses espaces de vers à soie existent, le bombyx a toujours été préféré car il tisse un fil fin, régulier et immaculé. Une fois ce fameux fil récupéré, il fait l’objet d’une succession d’étapes complexes à commencer par l’extraction du fil qui compose le cocon de la chenille, la filature et l’opération de moulinage afin d’accroitre la résistance de la fibre. Les textiles proposées sont principalement constituées de soie naturelle mais aussi de soie sauvage, cette dernière se faisant encore plus rare puisqu’elle n’est pas le fruit d’une culture de vers mais de vers à soie qui ne sont pas en captivité et vivent dans la nature comme le ver de l’araignée Tussah avec in fine, une soie au rendu plus irrégulier. Une fibre naturelle, résistante et isolante La soie reste la fibre naturelle la plus luxueuse qui exige une fabrication de haute facture. Certes couteuse, son rendu fluide et délicat en ferait oublier les propriétés de la soie qui a bien des atouts pour s’en revêtir, été comme hiver. Très résistante, cette fibre absorbe l’humidité. Surtout, elle est dotée de qualités isothermiques qui assure une fraîcheur au porté en été et une isolation des froidures hivernales. Ce n’est ainsi pas un hasard si on la retrouve, mélangée à d’autres matières comme le cachemire ou le coton pour fabriquer gants et chaussettes tandis qu’elle garantit une protection, la nuit venue sous forme de nuisettes et pyjamas. Bref, la soie assure une texture sensuelle tout en étant fonctionnelle. Les secrets de fabrication d’une fibre légendaire Il était une fois une princesse chinoise qui savourait son thé sous un murier et vit tomber dans sa tasse le cocon d’une chenille de papillon. La jeune femme en extirpa un long fil fin et solide... qui devient matière à tisser. Telle est la légende qui raconte la découverte de la soie dans l’Empire du Milieu. Mais les contes ont souvent pour vocation de dissimuler les secrets les plus précieux à commencer par les étapes de fabrication de la soie, soigneusement cachées depuis 2700 ans avant Jésus-Christ. La Chine pendant près de trois millénaires conservera les secrets de la sériciculture telle qu’on nomme la production de la soie, tout en développant son élevage de vers à soie afin de commercialiser les tissus, tirés de cette fibre naturelle vers l’Europe en passant par l’Asie à travers la célèbre route de la Soie. Les premiers secrets de la fabrication de la soie chinoise, à savoir l’élevage de vers bombyx furent découverts au VIe siècle après Jésus Christ après le vol de cocon de vers et de muriers en Chine par des moines. L’Italie dès 1640 puis la France développèrent leur propre sériciculture, les rois de France soutenant les plantations de muriers et l’élevage de vers à soie. Après la création d’une manufacture royale sous le règne de François 1er, Lyon deviendra la capitale mondiale de la soie en étant la seule, avec sa région à fabriquer de façon industrielle le précieux textile dès le XVIIIe siècle. Vers 1850, la France pouvait s’enorgueillir d’une filière florissante réunissant les métiers de la soie, de la sériciculture à la filature, le moulinage et le tissage. Mais les épidémies successives frappant les vers à soie, le coût de fabrication d’un tel textile en Europe exposé à la concurrence asiatique, la Chine retrouvant sa place, puis l’invention du nylon et des fibres artificielles au cours du 20e siècle sont autant de raisons de la quasi disparition de la filière de la soie française. Le retour aux sources en Asie et l’innovation à la française L’Asie à commencer par la Chine et l’Inde concentre aujourd’hui la production mondiale de soie. Ce textile par ses étapes de fabrication complexes reste cependant le plus rare en termes de production mondiale, de par son coût. Côté français, le savoir-faire artisanal a été en partie préservé par des maisons anciennes de soyeux comme Brochier Soieries tandis que des grands noms de la mode tels que Chanel et Hermès investissent dans ces savoir-faire ancestraux. Outre des maîtres d’art de la soie française, l’innovation technologique vient en partie simplifier le processus. En témoigne l’usage de la 2D et 3D par la société française Sericyne, créée par Clara Hardy et Constance Madaule. Les deux jeunes femmes talentueuses ont mis en œuvre un mode de production plutôt étonnant. En s’associant avec des éleveurs de sériciculture, elles récupèrent les vers à soie qui tissent directement leur fil sur des moules en 2D ou 3D. Un résumé succint car les deux créatrices protègent précieusement à l’instar des générations précédentes, leur procédé mais à la clé, la soie est fabriquée plus rapidement, le tout en collaboration avec d’autres corps de métiers de la filière de la soie, à commencer par la teinture. Les grands du luxe ne s’y sont pas trompés en développant de nombreux projets avec Sericyne. Une nouvelle filière de la soie à la française peut-être en devenir.` Ci-dessous photo 2D Sericyne Un entretien délicat pour un rendu soyeux sur la durée Comme tout textile délicat, un vêtement ou un accessoire en soie exige de prêter attention à ses conditions d’entretien. Les plus courageux opteront pour un lavage à la main sous réserve de veiller à une température modérée, la soie ne devant jamais être bouillie. Cependant, les nouvelles générations de machine à laver assurent désormais un mode délicat. On pourra par exemple utiliser le programme lavage main pour protéger ses précieuses étoffes. Mieux vaut préférer aussi l’usage d’une lessive spéciale linge délicat de même qu’on évitera l’usage d’adoucissant. Enfin, on optera pour un séchage à l’air libre en évitant d’exposer la soie au soleil si le séchage est en extérieur. Il est enfin préférable de repasser une étoffe en soie lorsqu’elle est encore légèrement humide et placée à l’envers avec un fer à température minimale. On n’oubliera pas non plus de sésactiver le mode vapeur s’il y a lieu. Autant de conseils pour profiter sur le long terme de ses étoffes soyeuses…et précieuses !
Sachenille est le vers à soie Solution Cette page vous aidera à trouver toutes les solution de CodyCross à tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisés.
la reproductionÉclosionchenillePupeAdulteLe ver à soie est en réalité la larve, ou stade de la chenille, du cycle de vie du ver à soie. S'il est permis de se développer à partir de pupe, et non détruit à ce stade du cycle pour que la soie puisse être créée, la chenille se développera en un papillon blanc crémeux à motifs brun - scientifiquement nommé Bombyz mori. Le ver à soie ne peut plus être trouvé dans la nature, et, en tant qu'insecte domestiqué, le papillon adulte a perdu beaucoup des capacités qu'il avait autrefois, y compris la capacité de trouver de la nourriture et de se défendre contre les prédateurs. En outre, le ver à soie peut à peine reproductionLa copulation entre les mites du ver à soie dure plusieurs heures. Après l'accouplement, la tordeuse femelle du ver à soie pond ses œufs minuscules sur des feuilles de mûrier. Les mites du ver à soie ne mangent ni ne boivent au dernier stade de leur cycle de vie, ils s'accouplent; la femelle pond ses oeufs et les mites adultes meurent. Dans les zones où les saisons changent, les papillons nocturnes ne se reproduisent qu'une fois par an. Dans les régions où le climat est toujours chaud, le cycle de vie du papillon est en les régions où les saisons changent, la femelle du ver à soie pond ses œufs à la fin de l'été et les œufs n'éclosent qu'au printemps. Si la zone dans laquelle les œufs sont pondus est continuellement chaude, les œufs écloseront environ 10 jours après la ponte. De l'intérieur de l'œuf, un minuscule ver à soie, d'environ 1/8 pouce de longueur, émerge. La chenille est couverte de poils noirs et va mâcher sur les feuilles de mûrier dès qu'elle quitte l' stade de la larve, ou stade de la chenille, le ver à soie passera par quatre mues avant d'entrer dans la chrysalide. Juste avant sa première mue, la tête du ver deviendra un peu plus sombre que le reste de son corps. Chaque fois qu'il mue, il se débarrasse de sa vieille peau et devient plus gros. La première mue enlève les poils du jeune ver à soie et le laisse comme une chenille blanche, lisse et molle pour le reste de ses jours comme un ver à soie. Il développe également une corne à l'arrière de son corps après la première la quatrième mue du ver, le ver à soie apparaîtra légèrement jaune et sa peau apparaîtra plus serrée que dans les autres stades. Le ver à soie se déroule dans un cocon de soie, fait d'un seul fil qui peut avoir près d'un kilomètre et demi, de la taille d'une boule de coton. Dans le cocon, si le processus se termine, le ver se transforme en papillon de nuit et sortira adulte deux ou trois semaines après son entrée dans le noctuelle du ver à soie est poilue et a une envergure d'environ 50 mm. Le papillon mâle est plus petit que la femelle et la recherche activement. La mite femelle libère des phéromones pour l'attirer, et le papillon mâle a des antennes plus longues que la femelle pour détecter les phéromones à distance. Quand les deux se trouvent, ils s'accouplent et le cycle de vie recommence.
Lecorps d'une chenille de ver à soie non appariée a une forme cylindrique, dont la longueur est de 40 à 80 mm. Sa tête est assez grande, avec 2 rayures brunes dessus. Intéressant! La chenille du ver à soie est la seule forme d'insecte non apparié qui, pendant l'énergie, accumule de l'énergie pour de nouvelles phases de développement.
Publié le 06/06/2012 à 1526 Utilisé en Chine depuis près de 5000 ans, mais tenu secret pendant des millénaires, le procédé de fabrication de la soie n’est connu de l’Occident que depuis le milieu du VIe siècle. La soie naturelle est produite par le vers à soie, un papillon originaire d’Extrême-Orient, le bombyx du mûrier. À l’état adulte, c’est un animal blanchâtre, lourd et paresseux, qui se nourrit très difficilement et vole à peine. Sa seule activité est de se reproduire. La femelle pond quelques 5000 petits œufs jaunes, appelés “graines”, d’où sort une chenille de 3 mm de long, pesant 0,5 mg. Aussitôt éclose, celle-ci s’empresse de dévorer avec voracité les feuilles de mûrier mises à sa disposition. Au bout d’un mois de ce régime, elle mesure 9 cm et pèse 4 g au moins. Elle tisse alors son cocon en sécrétant un liquide qui se solidifie à l’air pour former le fil de soie. Au bout de dix jours, si l’on n’intervient pas, un papillon sortirait de ce cocon en coupant le précieux fil. C’est pourquoi on tue la nymphe à l’intérieur du cocon, en passant celui-ci au four. Une fois dévidé, le cocon fournit 1200 m de soie grège. Il faut réunir les fils de 6 cocons pour obtenir un fil de soie d’un diamètre convenable. On produit de la soie en France depuis du XIIIe siècle mais c’est seulement à l’aube du XVIIe siècle que la culture de l’indispensable mûrier se répand dans les Cévennes. Disposant de feuilles de mûrier, le paysan cévenol peut acheter de la “graine” et la faire éclore dans la douce chaleur de la magnanerie familiale. L’once de 25 g de graine demandait une surface qui, en un mois, passait du mouchoir à une soixantaine de mètres carrés. La sériciculture connaît son âge d’or entre 1820 et 1853. Ganges connaît alors une époque glorieuse qui fait d’elle un temps la capitale des bas de soie de luxe. Ensuite, le percement du Canal de Suez 1869 ouvre l’Europe aux produits de l’Extrême-Orient. La concurrence de la soie artificielle puis des textiles synthétiques met alors progressivement fin à l’élevage cévenol. Survivante de cette époque, la Sotexmi est l’unique fabricant de bas et de collants du département. Cette société familiale vous invite à découvrir son savoir-faire et ses outils à travers de nombreux supports exposition de matériels, vidéo… Elle perpétue une production locale diffusée sous la marque Clio depuis plus de 50 ans. Ici l’artisanat côtoie le modernisme pour le bonheur de tous. Visite gratuite sur rendez-vous. Tél. 04 67 73 00 56. Rédaction Lionel Peugeot. Photo DR
SolutionWord Lanes Sa chenille est le vers à soie : Vous pouvez également consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant : Solution Word Lanes. BOMBYX; Nous pouvons maintenant procéder avec les solutions du sujet suivant : Solution Word Lanes 580. Si vous avez une remarque alors n’hésitez pas à laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le
L'homme peut-il se passer des merveilleux vers Ă soie ? 07/05/2008 Le bombyx du mĂ»rier peut produire jusqu'Ă un kilomètre de fil de soie en 24 heures. HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias du 7 avril. On ne pouvait rĂŞver plus parfaite petite usine animale. Lorsqu'elle fabrique son cocon, une chenille de bombyx du mĂ»rier, l'autre nom du ver Ă soie, peut produire jusqu'Ă un kilomètre de fil de soie en 24 heures. La vie du ver est en moyenne de 25 jours et pendant cette durĂ©e, son poids est multipliĂ© par dix mille et sa taille par quatre. Mais il ne forme le cocon de sa chrysalide qu'en trois Ă quatre jours. Ce qui, en quatre jours, re prĂ©sentera quelques centaines de grammes de fil. Imaginez le processus avec des milliers, voire des centaines de milliers, voire des millions de co cons. Cela en fait, des vĂŞtements, des foulards, des cravates… Et s'il est vrai que l'homme dispose de coton, de laine ou de textiles arti ficiels, comme par exemple la vis cose faite Ă partir de la cellulose du bois, la soie natu relle reste exceptionnelle par sa lĂ©gèretĂ©, sa bril lance, sa souplesse, son Ă©lasticitĂ©. Elle est de plus imputrescible et a de bonnes qualitĂ©s thermiques. Mais on ne sait pas en fabriquer autrement qu'en priant le bombyx de faire ses cocons. Et cela dure depuis environ cinq millĂ©naires. L'Ă©levage du bombyx pour produire de la soie a Ă©tĂ© dĂ©couvert en Chine 2 500 ou 3 000 ans avant JĂ©sus-Christ. On dit que tout commença par une tasse de thĂ©. Une princesse buvait son thĂ© sous un mĂ»rier. Un cocon tomba dans sa tasse. Voulant le retirer du pouce et de l'index, elle tira un fil qui se dĂ©roula, se dĂ© roula… Le fil de soie, blanc comme la neige, lĂ©ger comme les nuages », Ă©tait devenu le symbole du lien entre le Ciel et la Terre, entre les immortels et nous. Le secret de cet Ă©levage a Ă©tĂ© jalousement gardĂ© pendant plus de trois millĂ©naires avant de finalement arriver dans l'Empire byzantin au VIe siècle. Les plus anciennes traces d'une acti vitĂ© sĂ©ricicole en France datent du XIIIe siècle. Aujourd'hui encore, la quasi-totalitĂ© de la soie produite dans le monde l'est dans le Sud-Est asiatique, d'oĂą elle est exportĂ©e, soit brut, soit sous forme de produits dĂ©jĂ manufacturĂ©s. Les techniques d'Ă©levage du ver Ă soie sont très sophistiquĂ©es et ceux-ci sont traitĂ©s comme des nouveau-nĂ©s. Les manuels chinois de sĂ©riciculture sont de vĂ©ritables encyclopĂ©dies allant dans le moindre dĂ©tail. Deux exemples. Il faut Ă©viter que les vers fraĂ®chement Ă©clos ne soient dĂ©rangĂ©s par des aboiements de chiens ou le chant du coq. Et ceux qui se montrent un peu somnolents doivent ĂŞtre chatouillĂ©s avec une plume de poulet afin de stimuler leur croissance. Au microscope, le fil de soie brut Ă l'aspect d'un minuscule tube de verre lisse et limpide avec certaines portions un peu moins organisĂ©es. Ce qui lui donne Ă la fois douceur, Ă l'Ĺ“il et au toucher, ainsi que lĂ©gèretĂ© et souplesse. C'est un vieux rĂŞve de l'homme que de pouvoir reproduire cette magnifique crĂ©ation. Si on n'en est pas encore lĂ , bien des progrès ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s ces dernières annĂ©es. Plus rĂ©sistant que l'acier On comprend ainsi mieux les mĂ©canismes gĂ©nĂ©tiques et biologiques en Ĺ“uvre. GĂ©nie gĂ©nĂ©tique aidant, des chercheurs japonais ont ainsi pu crĂ©er des vers transÂgĂ©niques produisant un fil jaune. D'ordinaire, la couleur de la soie dĂ©pend des pigments prĂ©sents dans les feuilles de mĂ»riers il y a 42 espèces de mĂ»riers dont se nourrissent les vers. La soie peut ĂŞtre blanche, mais aussi colorĂ©e du vert au rose en passant par le jaune. Cela est gĂ©nĂ©tiquement dĂ©terminĂ© par une quinzaine de gènes qui rĂ©gulent l'assimilation des pigments par la muqueuse intestinale de l'insecte. Ainsi, le gène Y, pour Yellow jaune, contrĂ´le l'absorption des carotĂ©noĂŻdes. En Inde, deuxième producteur de soie après la Chine, les chercheurs travaillent eux aussi Ă la crĂ©ation de vers Ă soie transgĂ©niques qui seÂraient plus productifs et capables de rĂ©sister Ă un virus très toxique pour les vers. Autre voie de recherche, dĂ©tourner cette merveilleuse petite usine biologique pour lui faire produire autre chose que de la soie. Quelques essais ont Ă©tĂ© menĂ©s avec par exemple de l'hormone de croissance humaine ou du colla gène. Encore plus fou, le projet de certains chercheurs de transformer les vers Ă soie pour qu'ils produisent du fil de soie… d'araignĂ©e. Celui-ci est en effet rĂ©putĂ© pour ĂŞtre le plus rĂ©sistant de tous les fils de soie naturelle, cinq fois plus que l'acier. Alors que le ver Ă soie ne produit que pour son cocon, l'araignĂ©e elle utilise son fil pour se dĂ©placer, s'y suspendre, prendre ses proies au piège et les emprisonner. Effet Spider-Man aidant, des recherches ont Ă©tĂ© menĂ©es pour fabriquer des gilets pare-balles ultra-rĂ©sistants. Mais d'autres Ă©tudes montrent que dans certaines conditions, certaines variĂ©tĂ©s de bombyx peuvent produire des fils tout aussi rĂ©sistants. Le paradoxe le plus Ă©tonnant du ver Ă soie est que, si l'homme ne peut s'en priver, le bombyx, lui, ne peut se passer de l'homme. Après des millĂ©naires de sĂ©lection, il est incapable de vivre Ă l'Ă©tat sauvage. C'est peut-ĂŞtre parce que, depuis, il n'est jamais devenu papillon. - lu sur
Lélevage des vers à soie est appelée sériciculture. La femelle du bombyx pond de 300 à 500 oeufs, appelés graines. Chaque graine, de la taille d'une tête d'épingle, produit une minuscule chenille d'une longueur de 3mm environ. Son appétit n'est pas en rapport avec sa taille. Elle se gave de feuilles de mûrier.
Bombyx du mûrier, sur son cocon. Le Bombyx du mûrier nom scientifique Bombyx mori est un papillon de nuit. Il est surtout connu par sa chenille, appelée plus couramment ver à soie ». Il fait partie des rares insectes domestiques avec l'abeille domestique Sommaire 1 Le papillon 2 Le ver à soie L'élevage du ver à soie 3 Voir aussi Le papillon[modifier modifier le wikicode] Le Bombyx du mûrier est un papillon de nuit. De couleur blanche, il a des ailes en forme de triangle. Les mâles ont de grandes antennes en forme de râteau, qui leur permettent de retrouver les femelles. Il existe plusieurs espèces de bombyx, dont le bombyx Atlas, qui fait partie des plus grands papillons de nuit. Comme son nom l'indique, le bombyx du mûrier pond ses œufs sur le mûrier, dont ses chenilles se nourrissent. Le ver à soie[modifier modifier le wikicode] Le ver à soie est la chenille du bombyx du mûrier. Elle se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier, un arbre qui produit aussi des mûres. Au moment de la métamorphose, la chrysalide fabrique un cocon pour se protéger. Ce cocon est fait de soie. On élève les vers à soie en Chine depuis des milliers d'années. L'élevage du ver à soie[modifier modifier le wikicode] C'est grâce au ver à soie que l'on peut produire la soie. D'autres insectes et arthropodes produisent aussi de la soie, par exemple, les araignées pour faire leur toile. Mais ces animaux ne sont pas élevés pour cela. Les vêtement en soie naturelle sont produits exclusivement à partir d'une des espèces du ver à soie. Les chenilles des papillons se transforment en chrysalides avant de se métamorphoser en papillons adultes. Chez les papillons de nuit, la chenille s'entoure d'un cocon de soie. Ce cocon est formé d'un fil unique de soie, très long, entouré tout autour de la chenille, comme une bobine. Les vers à soie ne se nourrissent que de quelques espèces de mûrier, comme le mûrier rouge ou le mûrier noir. On cultive ces arbres pour leurs feuilles, qui servent à nourrir les vers à soie. Quand les chenilles ont fait leur cocon, on les fait bouillir pour récupérer la soie, qui est ensuite tissée. Les étapes de la métamorphose. Le bombyx en haut, avec trois autres papillons d'Asie et d'Amérique, tous producteurs de soie. Naissance d'une larve de bombyx. Chenille du bombyx mangeant des feuilles de mûriers. Cocon du bombyx la fibre de soie. Le bombyx du mûrier posé sur son cocon. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Bombyx éri, une autre espèce de ver à soie, élevée en Inde.
. 408 264 643 141 216 459 648 473
sa chenille est le ver Ă soie